NOTRE BIBLIOTHEQUE.
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X. Perreau. Ouvrage illustré de 386 gravures. Grand
in-8° jésus. Paris, Firmin-Didot et C‘e, 56, rue Jacob.
1890.
C’est moins un livre qu’une réunion de trois albums
avec texte explicatif, albums où les reproductions d’œuvres
de maîtres abondent et qui ont, du reste, paru séparément :
les deux premiers, qui traitent de l’art flamand, néerlan-
dais et italien, sont accompagnés d’une étude de M. de
Wyze.wa ; le troisième, consacré à l’art français, est com-
menté par M. Perreau. C’est, en somme, un livre de vul-
garisation où l’utile et l’agréable font excellent ménage et
qui est appelé à rendre à la jeunesse de sérieux services.
En parcourant les Grands Peintres des quatre écoles, ils
Mademoiselle Fel.
Pastel de Maurice Quentip de La Tour au Musée de Saint-Quentin. (Gravure extraite de : les Grattas. Peintres des Flandres.,
de la Hollande, de l’Italie et de la France.)
des bacchantes, étalant leurs corps nus au soleil ou dans
l’ombre, sont amoureusement peintes avec de fines cou-
lées de pâte et une intelligence saine de la beauté »
M. Georges Lafenestre est poète, chacun sait ça. Aussi
ne pouvait-il manquer de se souvenir de l’immortel
Baptême du petit ébéniste et de son non moins immortel
refrain :
« Que c’est comme un bouquet de fleurs ! »
Paul Leroi.
DXXIV
Les Grands Peintres des Flandres, de la Hollande, de
l'Italie et de la France, par MM. Th. de Wyzewa et
s’initieront aux principaux chefs-d’œuvre de nos Musées
nationaux que la maison Didot a spécialement en vue de
donner comme modèles.
Félix Bé.
DXX V
Méthode écolière de dessin en couleur, publiée sous la
direction d’un groupe de pédagogues. Mise à la portée
des enfants, par F. M. de Gisors. Librairie de l’Art, 29,
cité d’Antin. Paris.
Un avant-propos, très concis et très clair, explique,
d’une façon qui ne laisse rien à désirer, quelle pensée a
guidé l’auteur de cette intéressante méthode. Son but
principal est « de développer chez l’élève la connaissance
exacte des couleurs, leurs rapports entre elles comme tons
1. Page iv.
et comme teintes, ainsi que leurs combinaisons harmo-
niques ».
L’auteur se propose, ajoute-t-il, « de combattre par là
la diffusion, de jour en jour plus dangereuse, du Dalto-
nisme (Dyschromatopsie) ».
On sait assez en quoi consiste le Daltonisme. C’est
« l’affection par laquelle certaines personnes confondent
des teintes et des tons très différents, et parfois même ne
distinguent aucune couleur, ne voient plus que du blanc
et du noir ».
Il est à remarquer, d’ailleurs, que, même chez les per-
sonnes exemptes de cette infirmité, la notion des couleurs,
qui paraît reposer sur une sensation si naturelle et si
simple, a fréquemment besoin d’être développée, renfor-
cée, parfois rectifiée.
Cette indispensable éducation de l’œil, la méthode
nouvelle fournit un excellent moyen de l’entreprendre et
de la conduire à bonne fin. Grâce à elle, non seulement
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X. Perreau. Ouvrage illustré de 386 gravures. Grand
in-8° jésus. Paris, Firmin-Didot et C‘e, 56, rue Jacob.
1890.
C’est moins un livre qu’une réunion de trois albums
avec texte explicatif, albums où les reproductions d’œuvres
de maîtres abondent et qui ont, du reste, paru séparément :
les deux premiers, qui traitent de l’art flamand, néerlan-
dais et italien, sont accompagnés d’une étude de M. de
Wyze.wa ; le troisième, consacré à l’art français, est com-
menté par M. Perreau. C’est, en somme, un livre de vul-
garisation où l’utile et l’agréable font excellent ménage et
qui est appelé à rendre à la jeunesse de sérieux services.
En parcourant les Grands Peintres des quatre écoles, ils
Mademoiselle Fel.
Pastel de Maurice Quentip de La Tour au Musée de Saint-Quentin. (Gravure extraite de : les Grattas. Peintres des Flandres.,
de la Hollande, de l’Italie et de la France.)
des bacchantes, étalant leurs corps nus au soleil ou dans
l’ombre, sont amoureusement peintes avec de fines cou-
lées de pâte et une intelligence saine de la beauté »
M. Georges Lafenestre est poète, chacun sait ça. Aussi
ne pouvait-il manquer de se souvenir de l’immortel
Baptême du petit ébéniste et de son non moins immortel
refrain :
« Que c’est comme un bouquet de fleurs ! »
Paul Leroi.
DXXIV
Les Grands Peintres des Flandres, de la Hollande, de
l'Italie et de la France, par MM. Th. de Wyzewa et
s’initieront aux principaux chefs-d’œuvre de nos Musées
nationaux que la maison Didot a spécialement en vue de
donner comme modèles.
Félix Bé.
DXX V
Méthode écolière de dessin en couleur, publiée sous la
direction d’un groupe de pédagogues. Mise à la portée
des enfants, par F. M. de Gisors. Librairie de l’Art, 29,
cité d’Antin. Paris.
Un avant-propos, très concis et très clair, explique,
d’une façon qui ne laisse rien à désirer, quelle pensée a
guidé l’auteur de cette intéressante méthode. Son but
principal est « de développer chez l’élève la connaissance
exacte des couleurs, leurs rapports entre elles comme tons
1. Page iv.
et comme teintes, ainsi que leurs combinaisons harmo-
niques ».
L’auteur se propose, ajoute-t-il, « de combattre par là
la diffusion, de jour en jour plus dangereuse, du Dalto-
nisme (Dyschromatopsie) ».
On sait assez en quoi consiste le Daltonisme. C’est
« l’affection par laquelle certaines personnes confondent
des teintes et des tons très différents, et parfois même ne
distinguent aucune couleur, ne voient plus que du blanc
et du noir ».
Il est à remarquer, d’ailleurs, que, même chez les per-
sonnes exemptes de cette infirmité, la notion des couleurs,
qui paraît reposer sur une sensation si naturelle et si
simple, a fréquemment besoin d’être développée, renfor-
cée, parfois rectifiée.
Cette indispensable éducation de l’œil, la méthode
nouvelle fournit un excellent moyen de l’entreprendre et
de la conduire à bonne fin. Grâce à elle, non seulement