NOTRE BIBLIOTHÈQUE.
31
de Grand’Mère racontant les aventures de la Princesse qui
a perdu son œil.
G. Noël.
DXXXII
Georges Duplessis, Conservateur du Département des
Estampes à la Bibliothèque nationale. Les Portraits
déssinés par J. A. D. Ingres. Avec vingt photogravures
par E. Charreyre. Paris, J. Rothschild, éditeur, i3,rue
des Saints-Pères. 1890.
Je reviendrai très prochainement sur cette publication
d’une si haute portée artistique et qui est d’une perfection
absolue; je tiens à remercier dès aujourd’hui l’éminent
Conservateur du Cabinet des Estampes du nouveau et très
grand service qu’il vient de rendre aux délicats.
Paul Leroi.
DXXXIII
Les Plages de France. Manche — Océan — Méditer-
ranée. Dessins par Bertall et Scott. Grand in-8° de
432-80 pages. Paris. C. Marpon et E. Flammarion, édi-
teurs, 26, rue Racine, près l’Odéon.
En route ! Le voyage est long, mais séduisant, si sédui-
sant qu’il finit par vous paraître trop court. Quatre cent
dix-sept pages durant, vous êtes conduit d’enchantement
en enchantement, de Saint-Malo à Saint-Servan, à Paramé,
à Saint-Lunaire, à Dinard, Saint-Enogat, La Rance, Di-
nan, au Mont Saint-Michel, à Binic, Portrieux, Saint-
Quay, Roscoff, aux Iles Chauzey, trop peu connues des
touristes et que l’on désire fort revoir après les avoir visi-
tées ; puis, c’est Saint-Briac qui vous attend, et, après
Saint-Briac, Saint-Cast, Erquy, Douarnenez, Audierne,
Pontaven, Concarneau, Lorient, Vannes, Auray, Quibe-
Cocher de maître.
(Gravure extraite de : les Types de Paris.)
ron, Le Croisic, le bourg de Batz, le Pouliguen, Porni-
chet, Guérande, Dieppe, Etretat, Trouville, Granville,
Jersey, Guernesey, Veules-en-Caux, Pourville, Quiber-
ville, Saint-Aubin-sur-Mer, Boulogne, le Havre, Villers,
Houlgate, Dives, Cherbourg, Royan, Arcachon, pour arri-
ver enfin à vous reposer délicieusement à Biarritz.
Le Dolce Farniente ! vous en êtes bientôt las.
Les éditeurs s’en sont doutés et, dans un appendice plus
attrayant encore, si possible, que toutes les plages où ils
vous ont successivement conduit, ils vous entraînent à
Monaco, et Monaco c’est dire Monte-Carlo, pour faire
ensuite l’école buissonnière à Cannes, à Menton, à Nice
et vous installer, définitivement cette fois, à Saint-Raphael
où le propriétaire de Maison Close, Alphonse Karr, n’est
jamais rébarbatif ni aux gens d’esprit, ni aux braves gens;
à Saint-Raphael que le maire, un ingénieur très artiste,
M. Félix Martin, propriétaire de l’élégante villa des Cistes,
a transformé en un séjour aussi attrayant l’été que l’hiver.
C’est la seule plage de la côte où le climat demeure tem-
péré pendant les deux saisons, la seule où les insuppor-
tables moustiques soient inconnus. Voilà de bien sédui-
sants motifs pour planter sa tente à Saint-Raphael. Les
dessins de MM. Bertall et Scott achèveront de vous
décider.
Félix Bé.
DXXXIV
G. Dallet. Le Centenaire de la Science, 1 y S g-188g.
Le Monde vu par les savants du XIXe siècle. Grand in-8°
à deux colonnes de 1,100 pages, enrichi de 818 figures
dans le texte. Paris, J. B. Baillière et fils, éditeurs,
19, rue Hautefeuille.
Célébrer le centenaire de la science en cette fin de siècle
si fécond en révolutions scientifiques est une des meil-
leures inspirations de la librairie parisienne.
La maison Baillière et fils, à qui revient le mérite de
cette très utile initiative, a chargé M. Dallet de réaliser
cette entreprise vraiment encyclopédique, et ce savant s’en
est acquitté de la manière la plus claire, avec un savoir
toujours sûr mais aussi toujours attrayant ; tous les âges
trouveront profit à le lire, quel que soit le degré d’instruction
que l’on possède, et n’en eût-il aucune, ou autant vaut,
31
de Grand’Mère racontant les aventures de la Princesse qui
a perdu son œil.
G. Noël.
DXXXII
Georges Duplessis, Conservateur du Département des
Estampes à la Bibliothèque nationale. Les Portraits
déssinés par J. A. D. Ingres. Avec vingt photogravures
par E. Charreyre. Paris, J. Rothschild, éditeur, i3,rue
des Saints-Pères. 1890.
Je reviendrai très prochainement sur cette publication
d’une si haute portée artistique et qui est d’une perfection
absolue; je tiens à remercier dès aujourd’hui l’éminent
Conservateur du Cabinet des Estampes du nouveau et très
grand service qu’il vient de rendre aux délicats.
Paul Leroi.
DXXXIII
Les Plages de France. Manche — Océan — Méditer-
ranée. Dessins par Bertall et Scott. Grand in-8° de
432-80 pages. Paris. C. Marpon et E. Flammarion, édi-
teurs, 26, rue Racine, près l’Odéon.
En route ! Le voyage est long, mais séduisant, si sédui-
sant qu’il finit par vous paraître trop court. Quatre cent
dix-sept pages durant, vous êtes conduit d’enchantement
en enchantement, de Saint-Malo à Saint-Servan, à Paramé,
à Saint-Lunaire, à Dinard, Saint-Enogat, La Rance, Di-
nan, au Mont Saint-Michel, à Binic, Portrieux, Saint-
Quay, Roscoff, aux Iles Chauzey, trop peu connues des
touristes et que l’on désire fort revoir après les avoir visi-
tées ; puis, c’est Saint-Briac qui vous attend, et, après
Saint-Briac, Saint-Cast, Erquy, Douarnenez, Audierne,
Pontaven, Concarneau, Lorient, Vannes, Auray, Quibe-
Cocher de maître.
(Gravure extraite de : les Types de Paris.)
ron, Le Croisic, le bourg de Batz, le Pouliguen, Porni-
chet, Guérande, Dieppe, Etretat, Trouville, Granville,
Jersey, Guernesey, Veules-en-Caux, Pourville, Quiber-
ville, Saint-Aubin-sur-Mer, Boulogne, le Havre, Villers,
Houlgate, Dives, Cherbourg, Royan, Arcachon, pour arri-
ver enfin à vous reposer délicieusement à Biarritz.
Le Dolce Farniente ! vous en êtes bientôt las.
Les éditeurs s’en sont doutés et, dans un appendice plus
attrayant encore, si possible, que toutes les plages où ils
vous ont successivement conduit, ils vous entraînent à
Monaco, et Monaco c’est dire Monte-Carlo, pour faire
ensuite l’école buissonnière à Cannes, à Menton, à Nice
et vous installer, définitivement cette fois, à Saint-Raphael
où le propriétaire de Maison Close, Alphonse Karr, n’est
jamais rébarbatif ni aux gens d’esprit, ni aux braves gens;
à Saint-Raphael que le maire, un ingénieur très artiste,
M. Félix Martin, propriétaire de l’élégante villa des Cistes,
a transformé en un séjour aussi attrayant l’été que l’hiver.
C’est la seule plage de la côte où le climat demeure tem-
péré pendant les deux saisons, la seule où les insuppor-
tables moustiques soient inconnus. Voilà de bien sédui-
sants motifs pour planter sa tente à Saint-Raphael. Les
dessins de MM. Bertall et Scott achèveront de vous
décider.
Félix Bé.
DXXXIV
G. Dallet. Le Centenaire de la Science, 1 y S g-188g.
Le Monde vu par les savants du XIXe siècle. Grand in-8°
à deux colonnes de 1,100 pages, enrichi de 818 figures
dans le texte. Paris, J. B. Baillière et fils, éditeurs,
19, rue Hautefeuille.
Célébrer le centenaire de la science en cette fin de siècle
si fécond en révolutions scientifiques est une des meil-
leures inspirations de la librairie parisienne.
La maison Baillière et fils, à qui revient le mérite de
cette très utile initiative, a chargé M. Dallet de réaliser
cette entreprise vraiment encyclopédique, et ce savant s’en
est acquitté de la manière la plus claire, avec un savoir
toujours sûr mais aussi toujours attrayant ; tous les âges
trouveront profit à le lire, quel que soit le degré d’instruction
que l’on possède, et n’en eût-il aucune, ou autant vaut,