NOTRE BIBLIOTHEQUE.
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La compétence de M. de Parville est trop solidement
établie pour que nous ayons besoin de venir ajouter aux
éloges que chacun aura fait enlisant des fragments de son
livre lorsqu’ils parurent dans les journaux dont il est l’un
des plus précieux collaborateurs. Le savant est chez lui
doublé d’un lettré des plus distingués ; c’est dire de quels
attraits son style s’entend à parer sa science,
Pas un des innombrables sujets qui, soit au Champ de
Mars, soit à l’esplanade des Invalides, s’imposaient à l’at-
tention du penseur, pas un seul qui n’ait été étudié par
M. de Parville et mis en lumière avec une merveilleuse
lucidité et une simplicité de moyens non moins admirable.
N’est-ce pas le propre des seuls esprits supérieurs de se
rendre ainsi très aisément accessibles à toutes les intelli-
Les Blanchisseuses.
par Paul-Albert Baudoin. Décoration pour la mairie d’Arcueil-Cachan. (Gravure extraite de : l’Exposition Universelle.
gences ? Grâce à ce privilège des organisations d'élite, le
livre consacré à perpétuer les triomphes de l’Exposition
universelle de l’an dernier est certain d’avoir un sort plus
brillant encore que l’ouvrage inspiré au même auteur par
l’Exposition de 1878, si éclatant, si légitime qu’ait été le
succès de cette dernière publication.
M. de Parville ne prend jamais d’attitude doctorale ;
il a toujours le savoir aimable et, s’il ne néglige aucune
des merveilles industrielles, il n’oublie ni la foule, ni les
fêtes, ni les amusements qui lui étaient réservés ; tout
cela l’intéresse et il y intéresse ses lecteurs. Quoi de plus
attachant encore que son chapitre : Les Eaux et les Fon-
taines, par exemple ?
A tous les multiples mérites d’un ouvrage qui demeu-
Seigneuries de Clic h y’ et de Monceau
(Gravure extraite de l'Exposition Universelle.)
rera œuvre définitive d’historien de 1 Exposition de 188g,
s’ajoute la bonne fortune d’une introduction écrite par un
des trois hommes à qui revient surtout l’honneur de ce
grand triomphe pacifique, si profondément en harmonie
avec la noble passion dominante de tout le peuple français :
le travail. M. Alphand a eu le bon goût de ne pas songer le
moins du monde à un Exegi monumentum; il s’est déli-
Tome XLVIII.
catement contenté de célébrer l’œuvre de M. Henri de
Parville.
G. Noël.
DXXXIX
Les Chiens d’arrêt, — Races anglaises, — Dressage,
■—• Hygiène, par Paul Caillard, avec 12 aquarelles,
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La compétence de M. de Parville est trop solidement
établie pour que nous ayons besoin de venir ajouter aux
éloges que chacun aura fait enlisant des fragments de son
livre lorsqu’ils parurent dans les journaux dont il est l’un
des plus précieux collaborateurs. Le savant est chez lui
doublé d’un lettré des plus distingués ; c’est dire de quels
attraits son style s’entend à parer sa science,
Pas un des innombrables sujets qui, soit au Champ de
Mars, soit à l’esplanade des Invalides, s’imposaient à l’at-
tention du penseur, pas un seul qui n’ait été étudié par
M. de Parville et mis en lumière avec une merveilleuse
lucidité et une simplicité de moyens non moins admirable.
N’est-ce pas le propre des seuls esprits supérieurs de se
rendre ainsi très aisément accessibles à toutes les intelli-
Les Blanchisseuses.
par Paul-Albert Baudoin. Décoration pour la mairie d’Arcueil-Cachan. (Gravure extraite de : l’Exposition Universelle.
gences ? Grâce à ce privilège des organisations d'élite, le
livre consacré à perpétuer les triomphes de l’Exposition
universelle de l’an dernier est certain d’avoir un sort plus
brillant encore que l’ouvrage inspiré au même auteur par
l’Exposition de 1878, si éclatant, si légitime qu’ait été le
succès de cette dernière publication.
M. de Parville ne prend jamais d’attitude doctorale ;
il a toujours le savoir aimable et, s’il ne néglige aucune
des merveilles industrielles, il n’oublie ni la foule, ni les
fêtes, ni les amusements qui lui étaient réservés ; tout
cela l’intéresse et il y intéresse ses lecteurs. Quoi de plus
attachant encore que son chapitre : Les Eaux et les Fon-
taines, par exemple ?
A tous les multiples mérites d’un ouvrage qui demeu-
Seigneuries de Clic h y’ et de Monceau
(Gravure extraite de l'Exposition Universelle.)
rera œuvre définitive d’historien de 1 Exposition de 188g,
s’ajoute la bonne fortune d’une introduction écrite par un
des trois hommes à qui revient surtout l’honneur de ce
grand triomphe pacifique, si profondément en harmonie
avec la noble passion dominante de tout le peuple français :
le travail. M. Alphand a eu le bon goût de ne pas songer le
moins du monde à un Exegi monumentum; il s’est déli-
Tome XLVIII.
catement contenté de célébrer l’œuvre de M. Henri de
Parville.
G. Noël.
DXXXIX
Les Chiens d’arrêt, — Races anglaises, — Dressage,
■—• Hygiène, par Paul Caillard, avec 12 aquarelles,
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