LES ÉCOLES D'ART DÉCORATIF A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889. i63
l’Etat dans la création de ces bourses, et elles seraient les
premières à insister auprès de l’Administration pour faire
respecter les conditions du contrat.
Sculpture sur pierre.
Ecole de Rennes. — (Exposition Universjlle de 1889.)
Quoi de plus simple et de plus pratique que ce projet ?
Quelle objection peut-on lui faire ? Supérieur comme
résultats au point de vue de l’éducation de nos futurs
ouvriers, il est également supérieur au point de vue de
l’économie. Il n’y aura, si l’on renonce au principe des
écoles professionnelles, ni matériel à acquérir et à renou-
veler, ni local à construire et à entretenir, ni personnel
plus ou moins nombreux à rémunérer. Chaque sacrifice
portera son fruit. Les bourses étant données par l’Etat,
avec la participation obligatoire des départements et des
École des Arts de'coratifs de Paris.
(Exposition Universelle de 1889.)
villes, chaque intéressé concourra ainsi pour sa part dans
les améliorations dont il profitera.
Toutes ces raisons économiques ne peuvent manquer
de militer en faveur de l’établissement très prochain de
ces bourses d’apprentissage. Depuis plusieurs années, ce
projet est en préparation au bureau de l’Enseignement ;
rien pourtant n’a encore été fait pour des motifs budgé-
taires. Nous pouvons compter sur le directeur si éclairé
qui est à la tête des Beaux-Arts, que toutes les questions
se rapportant à l’enseignement touchent nécessairement
Projet de dentelle.
École nationale de dessin pour les jeunes filles. — (Exposition Universelle de 1889.)
de si près. Espérons que le Parlement lui donnera les
moyens d’accomplir enfin ces dernières réformes.
Une autre amélioration moins pressante, mais aussi
nécessaire, est signalée par M. Jules Comte dans la remar-
l’Etat dans la création de ces bourses, et elles seraient les
premières à insister auprès de l’Administration pour faire
respecter les conditions du contrat.
Sculpture sur pierre.
Ecole de Rennes. — (Exposition Universjlle de 1889.)
Quoi de plus simple et de plus pratique que ce projet ?
Quelle objection peut-on lui faire ? Supérieur comme
résultats au point de vue de l’éducation de nos futurs
ouvriers, il est également supérieur au point de vue de
l’économie. Il n’y aura, si l’on renonce au principe des
écoles professionnelles, ni matériel à acquérir et à renou-
veler, ni local à construire et à entretenir, ni personnel
plus ou moins nombreux à rémunérer. Chaque sacrifice
portera son fruit. Les bourses étant données par l’Etat,
avec la participation obligatoire des départements et des
École des Arts de'coratifs de Paris.
(Exposition Universelle de 1889.)
villes, chaque intéressé concourra ainsi pour sa part dans
les améliorations dont il profitera.
Toutes ces raisons économiques ne peuvent manquer
de militer en faveur de l’établissement très prochain de
ces bourses d’apprentissage. Depuis plusieurs années, ce
projet est en préparation au bureau de l’Enseignement ;
rien pourtant n’a encore été fait pour des motifs budgé-
taires. Nous pouvons compter sur le directeur si éclairé
qui est à la tête des Beaux-Arts, que toutes les questions
se rapportant à l’enseignement touchent nécessairement
Projet de dentelle.
École nationale de dessin pour les jeunes filles. — (Exposition Universelle de 1889.)
de si près. Espérons que le Parlement lui donnera les
moyens d’accomplir enfin ces dernières réformes.
Une autre amélioration moins pressante, mais aussi
nécessaire, est signalée par M. Jules Comte dans la remar-