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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 16.1890 (Teil 1)

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Leroi, Paul: Salon de 1890: introduction, II [3]; le centenaire de l'art
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https://doi.org/10.11588/diglit.25869#0213

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I

192 L’ART.

Intellectuel! Cette nation, centenaire d’hier à peine, n a-t-elle pas, à cet égard, fourni, l'an
dernier, aux assises universelles du Champ de Mars, la preuve d’un progrès colossal ? Quel est
le juge de bonne foi qui croyait à la possibilité d’une Ecole américaine? Quel est celui qui en
nierait l’existence après le contingent considérable, et non pas seulement considérable par le
nombre, envoyé par les Etats-Unis au Palais des Beaux-Arts ?

Et la justesse de l’observation de M. le ministre de Belgique à Washington ne s'applique
pas uniquement à la grande Confédération du Nord. L’Amérique entière, Nord et Sud, est en
droit d'en réclamer l’application à des titres divers.

L’Émondeur.

Dessin de E. Hugard, d’après le tableau de Mlle Célia Castro. (Exposition Universelle de 1889.)

La participation intellectuelle des États de l’Amérique entière n'a-t-elle pas été la caractéris-
tique par excellence de la triomphante Exposition Universelle de 1889?

Aussi ne faut-il pas « prévoir » seulement, ainsi que l’écrivait, le 22 janvier, M. Alfred Le
Ghait, « l’accroissement de la grandeur des États-Unis, par la paix, la sécurité et le travail
intelligent, et craindre que ces avantages ne s’acquièrent qu’au détriment de la richesse euro-
péenne ».

Ce grandiose mouvement progressif, on doit être aujourd’hui certain de le voir se développer
successivement chez tous les peuples américains. Le mémoire du ministre belge est un témoi-
gnage accablant à l’appui de la thèse que je soutiens depuis des années.
 
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