JAN OSTROWSKI
FLORES YITAE B. SALOMEAE, CYCLE DES GRAVURES ATTRIBUE A
GEORGES ELEUTER SZYMONOWICZ-SIEMIGINOWSKI
L’histoire de la vie de la Bienheureuse Salome, publiee
a Cracovie en 1691 sous le titre Flores Vitae B. Salomeae,
contient vingt-trois illustrations gravees sur cuivre qui
eonstituent, avec le texte, un ensemble de representations
omblematiąues. Les gravures tranchent par leur valeur
artistique sur la moyenne de Part de la gravure craco-
vienne a l’epoque, et sont visiblement liees a la peinture
italienne, surtout a Fart de Carlo Maratta. On les attribue
ici a Georges Eleuter Szymonowicz-Siemiginowski, le
plus remarquable peut-etre parmi les peintres polonais
de la charniere entre le XVIIe et le XVIIIe siecle, qui
etait souvent employe par 1’abbe Piskorski, auteur du
livre. La comparaison des gravures avec d’autres ouvra-
ges de Siemiginowski confirme cette these, et le cycle est
une contribution importante a la connaissance de l’oeuvre
de 1’artiste.
Les gravures offrent egalement quelques interessants
problemes iconographiques. Le cycle constitue le plus
important ensemble de representations de la Bienheureuse
Salome, et il a influence Ticonographie de celle-ci jusqu’au
XIXe siecle. Les gravures contiennent aussi les vues de
quelques edifices (le chateau de Wawel, le chateau de
Chocim, 1’eglise de Grodzisko) et enrichissent leur ico-
nographie du XVTIe siecle. II faut mettre a part le pro-
bleme que pose la representation du roi Jean III So-
bieski en heros antique, representation qu’on peut
rencontrer aussi sur les tableaux de Martin Altomonte,
peintre italien travaillant pour la cour polonaise.
FLORES YITAE B. SALOMEAE, CYCLE DES GRAVURES ATTRIBUE A
GEORGES ELEUTER SZYMONOWICZ-SIEMIGINOWSKI
L’histoire de la vie de la Bienheureuse Salome, publiee
a Cracovie en 1691 sous le titre Flores Vitae B. Salomeae,
contient vingt-trois illustrations gravees sur cuivre qui
eonstituent, avec le texte, un ensemble de representations
omblematiąues. Les gravures tranchent par leur valeur
artistique sur la moyenne de Part de la gravure craco-
vienne a l’epoque, et sont visiblement liees a la peinture
italienne, surtout a Fart de Carlo Maratta. On les attribue
ici a Georges Eleuter Szymonowicz-Siemiginowski, le
plus remarquable peut-etre parmi les peintres polonais
de la charniere entre le XVIIe et le XVIIIe siecle, qui
etait souvent employe par 1’abbe Piskorski, auteur du
livre. La comparaison des gravures avec d’autres ouvra-
ges de Siemiginowski confirme cette these, et le cycle est
une contribution importante a la connaissance de l’oeuvre
de 1’artiste.
Les gravures offrent egalement quelques interessants
problemes iconographiques. Le cycle constitue le plus
important ensemble de representations de la Bienheureuse
Salome, et il a influence Ticonographie de celle-ci jusqu’au
XIXe siecle. Les gravures contiennent aussi les vues de
quelques edifices (le chateau de Wawel, le chateau de
Chocim, 1’eglise de Grodzisko) et enrichissent leur ico-
nographie du XVTIe siecle. II faut mettre a part le pro-
bleme que pose la representation du roi Jean III So-
bieski en heros antique, representation qu’on peut
rencontrer aussi sur les tableaux de Martin Altomonte,
peintre italien travaillant pour la cour polonaise.