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La chronique des arts et de la curiosité — 1898

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Nr. 14 (2 Avril)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19746#0123
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K» 14. =. 1898

Sureaux : 8, rué favart

2 Avril

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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la Chronique des Arts et de ia Curiosité.

paris et départements :

Un an......... 12 fr.. I Six mois......... 8 fr,

PROPOS DU JOUR

n 1867, pendant la seconde Expo-
sition universelle, quarante mille
visiteurs se rendaient à l'École des
Beaux-Arts où l'œuvre d'Ingres,
mort dans les premiers jours do cette année,
rayonnait d'un incomparable éclat. Cette
exposition posthume remplissait la salle de
Melpomène et la grande galerie ; elle comp-
tait cent tableaux et cinq cents dessins.

Après plus de trente années — qui ne fu-
rent pourtant qu'une longue consécration, —
pareille fête est bien loin dans les plus fidè-
les mémoires ; aussi convient-il d'accueillir
en son germe l'idée de la renouveler qu'au-
raient conçue, .assure-t-on, l'architecte et la
Direction du Louvre. Ce serait, en 1900,
l'inauguration de la Salle des États, dont les
aménagements sont si désespérément lents
à s'achever. On ne saurait rêver une plus
belle cérémonie propitiatoire, et certes le
triomphe en serait centuple du premier suc-
cès. Pour nous, nous ne saurions trop le pré-
parer et le souhaiter.

Nous l'avons déjà dit, nous ne verrions
pas sans regret attribuer aux écoles étran-
gères un si vaste périmètre que la salle des
États, alors que l'école française, destinée
à voir grossir son effectif par des apports
si considérables, n'a devant elle aucune
place vacante et se trouverait ainsi pour
longtemps bloquée. En bonne logique, la
salle des États doit appartenir à la France ;
nous ajouterons qu'il serait dangereux de la
composer d'une façon immuable, comme les

autres salles du Musée, et de la bourrer du
premier coup de la cimaise au plafond.

Il sera donc excellent qu'on y ait vu une
exposition temporaire de haute volée. Il sera
bon aussi qu'on ait vu, accrochés sur les
murs officiels du Louvre, des tableaux prê-
tés par les collections privées. Qui sait si
certains ne seront pas laissés là par leurs
propriétaires sans esprit de les y reprendre,
ainsi qu'il arrive si heureusement chez nos
voisins?

NOUVELLES

;;!** M. Henri Bouchot vient d'être nommé
conservateur du département des Estampes
de la Bibliothèque Nationale, en remplace-
ment de G. Duplessis, admis, sur sa demande,
à la retraite.

L'administration ne pouvait faire un choix
plus heureux ; nous lui adressons, ainsi qu'au
nouveau conservateur, dont la collaboration
nous est si précieuse, nos meilleures félici-
tations.

Le budget des Beaux-Arts a été voté
sans discussion sérieuse par le Sénat, dans sa
séance du 31 mars.

.,.*„. Un projet de loi déposé à la Chambre
des députés propose d'augmenter le nombre
des membres du Conseil des Musées natio-
naux. Ce nombre serait porté de cinq à sept,
afin de permettre l'adjonction de MM. H. Dela-
borde, ancien secrétaire perpétuel de l'Aca-
démie des Beaux-Arts, et G. Berger, président
de la Société des Amis du Louvre.

L'assemblée générale de la Société na-
tionale des Beaux-Arts s'est réunie samedi
 
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