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La chronique des arts et de la curiosité — 1898

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Nr. 34 (5 Novembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19746#0319
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N« 34. — 1898 BUREAUX : 8, RUE FAVART 5 Novembre,

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

paraissant le samedi matin

Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

PARIS ET DÉPARTEMENTS :

Un an.........12 fr. I Six mois........8 fr.

PROPOS DU JOUR

ot^i^l nous revient que les réclama-
3^r?liVC ^ons des peintres au sujet de
■T^cJ^rir l'insuffisance des emplacements
ri-JzkJ^ qui leur sont concédés en 1900
ont eu une conséquence singulière, impré-
vue : l'existence de la section rétrospective,
à l'Exposition universelle, s'est trouvée sim-
plement mise en question. La Gazette des
Beaux-Arls se refuse à ajouter foi à une
aussi invraisemblable nouvelle. Que les ad-
ministrations publiques aient l'impérieux
devoir de rappeler les architectes à la rai-
son, qu'elles les mettent on demeure de
fournir le développement de surfaces prévu,
exigé, rien de plus juste; mais, pour réparer
une faute, convient-il d'en commettre une
autre, et faut-il sacrifier, de gaieté de cœur,
aux vivants qui protestent ceux dont la voix
s'est tue pour jamais?

Des raisons de tous ordres rendent inad-
missible une telle désinvolture d'âme. On
ne saurait, sans déroger au décret organi-
que de l'Exposition, supprimer l'évocation
du génie national à travers les âges et la
diversité de ses manifestations; et c'est de
cette résurrection d'un passé glorieux que
la section des Beaux-Arts attend, en 1900,
son prestige et sa véritable portée.

Voici deux ans, une imposante commis-
sion de collectionneurs, de critiques, de re-
présentants de la presse a été solennelle-
ment mise en présence de deux ministres,
du Commissaire général et du directeur des
Beaux-Arts; on a entendu des discours, exa-
miné des plans, approuvé des rapports ; de

la séance inaugurale, chacun a remporté la
certitude que les exemples de 1878 et de
1889 seraient suivis, et qu'au point de vue
de l'histoire de l'art de profitables ensei-
gnements ressortiraient de l'Exposition pro-
chaine.

Allons-nous assister à la rupture des pro-
messes faites, à la faillite de nos espérances,
et sera-t il permis que la grande manifesta-
tion de 1900 perde la vertu didactique qui
constitue, à tout prendre, sa meilleure, sa
seule raison d'être?

Après les restaurations du Palais de Ver-
sailles et de ses dépendances, celles qu'on
effectue en ce moment au Château de Fon-
tainebleau préoccupent tristement l'atten-
tion de quelques esprits vigilants et bien
informés.

Une enquête était nécessaire. Puissent les
irréfutables arguments que notre collabora-
teur M. L. Dimier soumet au jugement pu-
blic être suivis d'une sanction positive !

La série, hélas ! est loin d'être close.

NOUVELLES

*** La délégation de la Société Nationale
des Beaux-Arts, réunie pour procéder à l'élec-
tion d'un président, en remplacement de
M. Puvis de Chavannes, a élu M. Carolus
Duran et composé son bureau de la façon sui-
vante :

Section de peinture : président, M. Roll.
Section de sculpture : président, M. Rodin.
Section de gravure : président, M. Waltner.
 
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