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La chronique des arts et de la curiosité — 1898

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Nr. 33 (29 Octobre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19746#0311
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N" 33. — 1898

BUREAUX : S, RUE FAVÂRT

29 Octobre.

~

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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PARIS ET DÉPARTEMENTS :

Un an. . . ... . . . 12 fr. | Six mois . . ... . . . 8 ftv

PROPOS DU JOUR

NT^Y^tB^ ous avons déjà parlé de la décon-
V iVr 4$ venue des artistes français lors-
^"N^sfil qu'ils s'aperçurent que le nou-
J^tlC'îiiî veau palais des Champs-Elysées
était trop exigu pour contenir la collection
d'œuvres qui, en 1900, représentera notre
pays.

Une lettre signée de Puvis de Chavannes
— ce fut la dernière signature que donna
notre pauvre grand maître — et de M. J.-P.
Laurens a été récemment communiquée à la
presse. Les présidents des deux Sociétés
émules se plaignaient de ce que certains nou-
vellistes mal informés tendaient à dénaturer
la question et cette protestation était, certes,
bien justifiée.

Au mois cWaôût dernier, les mêmes pam-
phlets visaient à prouver aux artistes que
le grand jour des galeries éclairées d'en
haut était très mauvais pour la bonne pein-
ture et que de simples salles éclairées par
des fenêtres ordinaires, comme il n'en man-
quera pas dans le nouvel édifice, seraient très
préférables. Depuis lors, la thèse a changé.
Sans savoir que les Sociétés intéressées ne
demandaient que la surface nécessaire à
l'exposition de 1.800 toiles françaises, on a
voulu prouver au public que « son plaisir
se changerait en fatigue » si l'emplacement
réservé à la peinture n'était pas sagement
limité ; et cela au lendemain du succès des
Salons réunis qui formaient des kilomètres
de développement!

Où les architectes en cause ont-ils été
chercher cet argument de bons apôtres, sinon

dans la doctrine de ce médecin de Molière
qui conseillait au malade de se faire couper
un bras gênant et enlever un œil qui prenait
la nourriture de l'autre?

Une solution est intervenue : on dressera
dans la piste des baraquements, comme
ceux que nous avons vus à la Galerie des
Machines. On prendra sa place légitime à
la sculpture... comme il y a dix ans.

Voilà où mène l'aveugle approbation que
l'administration irresponsable et bien inten-
tionnée donne aux plans des architectes, sur
la vue de leur beau projet de façade.

-—-1—.g^CT^gJKa^psa.---1

nouvelles

Par arrêté du ministre de l'Instruction
publique et des Beaux-Arts, M. Vaudremer,
architecte, membre de l'Institut, a été nommé
membre du Conseil supérieur de l'École na-
tionale et spéciale des Beaux-Arts, en rempla-
cement de Charles Garnier, décédé.

L'administration communale d'Anvers
a voté le principe de grandes fêtes qui auront
lieu, l'année prochaine, à l'occasion du 300»
anniversaire de la naissance d'Antoine van
Dyck. Dès à présent, on est décidé à faire,
pour le moins, aussi beau qu'en 1877, à l'occa-
sion du 300» anniversaire de Rubens. Il y aura
un cortège historique avec reconstitution de
l'ancien Ommegang d'Anvers.

Musiciens et auteurs dramatiques travaillent
déjà en vue des prochaines solennités.

Le musée Cernuschi, dont nous avons
annoncé la pseudo-inauguration, a été ouvert
officiellement mercredi dernier.
 
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