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La chronique des arts et de la curiosité — 1908

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Nr. 14 (4 Avril)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19765#0135
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N« 14. - 1908. BUREAUX 106, BOULEVARD SAINT-GERMAIN (6')

4 Avril.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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l'Union postale)......... 15 fr.

Xj« HSru.m.éro : o fr. 25

PROPOS DU JOUR

WY^Lm^^ Gazette des Beaux-Arts a formé
une demande pour obtenir l'en-
/>ÏJ/^»fv trée gratuite des musées munici-
s_^S^4ij! paux devenus payants. Six se-
maines ont passé; aucune réponse n'est
encore parvenue. Voilà le fait. Nous, n'< n
parlerions pas ici s'il n'avait une portée géiïé
raie ; mais on voit assez à quel point il inté-
resse tous les travailleurs.

Quand il a été question de mettre un droit
à l'entrée des musées de la Ville, tout le
monde a proclamé d'un commun accord que
de très larges permissions seraient accordées
à ceux qui, par nécessité d'étude ou profes-
sion, avaient besoin de fréquentes visites clans
les galeries. Il a paru que la taxe serait ex-
cellente si elle pouvait fournir quelques cré-
dits supplémentaires aux musées et écarter
quelques visiteurs qui ne venaient pas pour
l'amour de l'art. Mais, en môme temps, il a
été bien entendu qu'elle ne devrait gêner en
nen les artistes, les historiens, ni aucun de
ceux pour qui le libre accès du musée est une
coridition de travail. De quel droit alors, l'Ad-
ministration fait-elle attendre une autorisation
indispensable et condamne-t-elle à perdre
leur temps telle ou telle catégorie de contri-
buables obligés de lui demander un laisser-
passer '?

Si c'est ainsi qu'on prétend appliquer le
règlement nouveau qui régit les musées mu ■
nicipaux et qui les a rendus payants, il ne
faudra pas hésiter à le déclarer' détestable.
Sous prétexte d'éloigner quelques personnes
gênantes et d'améliorer le budget, ce sont les
hôtes les plus assidus et les plus laborieux
qu'on écarte. L'étudiant, l'ouvrier d'art, le
peintre, l'historien attendront des semaines

avant de pouvoir pénétrer à leur aise dans une
galerie. Est-ce donc là ce qu'on a voulu ? Non
certes. Il y a des cas où la torpeur légendaire
de l'Administration est intolérable : quand il
s'agit de faciliter le travail, ou de ne pas
l'empêcher, ne serait-ce pas l'occasion de té-
moigner un pou d'exactitude et de conscience?

■->*~c^~*s.-—-

NOUVELLES

**# Le 8 mars a été inauguré à Beaulieu
(Alpes-Maritimes), un monument élevé à
Hippolyte Marinoni.

Le 28 mars a été inauguré à Paris, au Col-
lège de France, un buste d'Emile Deschanel,
œuvre du sculpteur Bernstamm.

**# Par décret rendu sur la proposition du
ministre des Affaires étrangères, M. le doc-
teur Pierre Bûcher, médecin à Strasbourg, est
nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Cette distinction méritée récompense en
M. Bûcher le fondateur et le directeur de cette
remarquable publication, signalée ici, et que
l'Académie couronna il y a deux ans du
prix Marcelin-Guôrin, la Revue Alsacienne
illustrée. Il est, de plus, l'organisateur des
conférences françaises qui ont litu chaque
hiver à Strasbourg, et le fondateur du Musée
alsacien (1).

**# Le Journal Officiel du I«r avril a publié
un long décret relatif à l'organisation du ser-
vice d'architecture des bâtiments civils et des
palais nationaux.

Par suite de la démission de M. Moyaux,
professeur, chef d'atelier d'architecture à
l'Ecole Nationale des Beaux-Arts, la chaire
qu'il occupait à cet établissement est déclarée
vacante. Les candidats ont un délai de vingt
jours pour faire parvenir leur demande,

(1) Voir Chronique des Arts du 11 mars 1905, p.76.
 
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