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La chronique des arts et de la curiosité — 1908

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Nr. 27 (1er Août)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19765#0283
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N° 27. - 1908. BUREAUX : 106, ÔÔULEVARD SAINT-GERMAIN (6')

1» Août.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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Le Numéro : O fr, 25

PROPOS DU JOUR

|N a remarqué à différentes reprises,
et récemment encore au Salon,
que les récompenses décernées à
.J^S^ft la section d'architecture allaient
plutôt à des relevés qu'à des œuvres person-
nelles. Dans ces dernières années le nombre
des médailles et des mentions accordées aux
reconstitutions historiques ou aux ouvrages
primés dans les concours a été sensiblement
supérieur il celui des distinctions obtenues par
des travaux originaux, par des « créations ».
Il y a là un ensemble de faits, de tendances
et d'usages qui mérite l'attention des archi-
tectes et des amis de l'architecture.

A la vérité, il est tout naturel que les rele-
vés, les travaux d'histoire, aient une part
notable dans les récompenses. Ce genre d'ou-
vrages, souvent exposés par de jeunes artis-
tes, est de tradition ; il représente quelque
chose d'une culture artistique qui a son prix,
et qui n'a jamais étouffé les qualités créatrices
là où elles existent ; il a sa raison d'être, si
l'on songe à la place que tiennent dans notre
rjays les monuments historiques, et à l'im-
portance de certaines grandes reconstitutions
qui ne sont pas sans rendre service à l'ar-
chéologie. Comment le Salon ne tiendrait-il
pas à encourager des études de cette sorte
auxquelles les architectes n'ont guère le temps
de se consacrer une fois qu'ils sont pris par
les nécessités de leur métier? Rien n'est donc
plus légitime que l'attention qu'il y donne.
Go qui serait regrettable, c'est que cette atten-
tion fût exclusive, et qu'elle fit tort aux ou-
vrages qui témoignent d'initiative et de
recherche personnelle.
Il ne se trouvera, n'en doutons pas, per-

sonne pour vouloir restreindre la place faite
à l'innovation à côté de celle qu'il est légi-
time de réserver aux travaux traditionnels.
L'esprit de création a droit à toute la sollici-
tude des jurys ; il y a droit malgré les exem-
ples affreux que prétendent donner dans
certaines constructions de Paris de faux re-
présentants du style moderne. Mais encore
faut-il que cet esprit de création se manifeste,
et peut-être, s'il n'est pas plus souvent récom-
pensé, est-ce qu'il ne se manifeste pas assez.
Les jurys seraient impardonnables, surtout
à une époque où l'architecture sommeille, de
ne pas épier avec bienveillance toute tenta-
tive originale et de marchander leurs encou-
ragements. Mais il convient aussi que l'archi-
tecture y mette un peu du sien et que ses
disciples manifestent plus fortement leurs
facultés d'invention.

NOUVELLES

:;:*:;: Ont été inaugurés pendant la dernière
quinzaine :

' Le dimanche 19 juillet, à Epinay-sur-Seine,
un monument à la mémoire des défenseurs
de cette ville en 1870, œuvre du sculpteur
et architecte J.-P. Legastelois ;

Le même jour, à Reims, un monument à la
mémoire de Charles Arnould, ancien maire;

Le dimanche 20 juillet, à Carcassonne, un
monument du félibre Achille Mir, œuvre du
statuaire Paul Ducuing.

Le monument à la mémoire du jeune De-
broise, dont nous avons annoncé l'inaugura-
tion dans notre dernier numéro, est l'œuvre
de l'architecte Aubey et clu sculpteur Lcbour-
geois.

*** Par décret en date du 17 juillet rendu
sur la proposition du ministre de l'Instruction
 
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