UN MONUMENT DE SCULPTURE LOMBARDE A TRÉYISE
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sonnage de ce genre. La présence d’une figure allégorique dn dieu
Mercure dans deux de nos hauts-reliefs ne saurait vraiment suffire
à ce qu'on établisse un rapport prémédité par l’artiste entre le sujet
sculpté et le nom du comte Mercure Bua ; tout au plus pourrait-on
conjecturer que celui-ci a été particulièrement attiré vers l’œuvre
d'art et tenté de s’en emparer, pour la destiner peut-être à sa sépul-
ture, par la présence de cette figure dont le nom correspondait au sien.
En examinant de plus près les trois hauts-reliefs, laissons de côté,
FRANC IIIN O CA FF U RI O MOURANT, VISITÉ PAR APOLLON
pour le moment, le premier à gauche qui, sans doute, est aussi le
premier dans l’ordre chronologique des scènes représentées. Les
différentes fantaisies qu'il contient deviendront d’une interprétation
plus facile lorsque nous aurons reconnu ce que, selon toute vraisem-
blance, représentent les deux autres compositions moins compli-
quées. Or, ce n’est pas trop hasarder que de reconnaître dans celles-ci
des épisodes se rapportant, comme l’a bien vu M. Sant’ Ambrogio, à
la vie d’un musicien de profession. Dans le morceau du milieu, nous
voyons le personnage gisant sur un lit richement orné, selon le
goût de l’époque, entouré des soins de ses familiers et près de
mourir, au moment où un homme, muni d’un violon et désigné par
là comme Apollon, les cheveux tombant sur les épaules, s’approche
de lui et le saisit par la main gauche.
Par malheur, la tête du dieu manque justement, ayant été très
36
XIX
3e PÉRIODE
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sonnage de ce genre. La présence d’une figure allégorique dn dieu
Mercure dans deux de nos hauts-reliefs ne saurait vraiment suffire
à ce qu'on établisse un rapport prémédité par l’artiste entre le sujet
sculpté et le nom du comte Mercure Bua ; tout au plus pourrait-on
conjecturer que celui-ci a été particulièrement attiré vers l’œuvre
d'art et tenté de s’en emparer, pour la destiner peut-être à sa sépul-
ture, par la présence de cette figure dont le nom correspondait au sien.
En examinant de plus près les trois hauts-reliefs, laissons de côté,
FRANC IIIN O CA FF U RI O MOURANT, VISITÉ PAR APOLLON
pour le moment, le premier à gauche qui, sans doute, est aussi le
premier dans l’ordre chronologique des scènes représentées. Les
différentes fantaisies qu'il contient deviendront d’une interprétation
plus facile lorsque nous aurons reconnu ce que, selon toute vraisem-
blance, représentent les deux autres compositions moins compli-
quées. Or, ce n’est pas trop hasarder que de reconnaître dans celles-ci
des épisodes se rapportant, comme l’a bien vu M. Sant’ Ambrogio, à
la vie d’un musicien de profession. Dans le morceau du milieu, nous
voyons le personnage gisant sur un lit richement orné, selon le
goût de l’époque, entouré des soins de ses familiers et près de
mourir, au moment où un homme, muni d’un violon et désigné par
là comme Apollon, les cheveux tombant sur les épaules, s’approche
de lui et le saisit par la main gauche.
Par malheur, la tête du dieu manque justement, ayant été très
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