DOI issue:
Nr. 6
DOI article:Bénédite, Léonce: Les salons de 1898, [2]
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24683#0471
LES SALONS DE 1898
tout être atteignait du coup son superlatif, peut-être dans la pein-
ture de ce bipède rudimentaire, errant et farouche, inquiet et cruel,
déjà pensif devant le spectacle monstrueux de toutes les forces dé-
AU IJ O RD DE LA MER, PAU M. RIPPERT-BUNKT
(Sociôlà des Artistes français.)
chaînées, de toutes les créatures formidables, parmi lesquelles il est
jeté dans sa débilité et sa nudité fragile et que, par sa patience
inlassable, par le lent, mais progressif rayonnement de cette petite
clarté divine de l’intelligence, il arrivera à vaincre ou à discipliner;
peut-être, devant tout ce que ce spectacle suscite en nous de formes
fabuleuses et confuses, de songeries profondes et de longues médi-
tations, regretterons-nous que l’artiste 11e les ait pas suffisamment
tout être atteignait du coup son superlatif, peut-être dans la pein-
ture de ce bipède rudimentaire, errant et farouche, inquiet et cruel,
déjà pensif devant le spectacle monstrueux de toutes les forces dé-
AU IJ O RD DE LA MER, PAU M. RIPPERT-BUNKT
(Sociôlà des Artistes français.)
chaînées, de toutes les créatures formidables, parmi lesquelles il est
jeté dans sa débilité et sa nudité fragile et que, par sa patience
inlassable, par le lent, mais progressif rayonnement de cette petite
clarté divine de l’intelligence, il arrivera à vaincre ou à discipliner;
peut-être, devant tout ce que ce spectacle suscite en nous de formes
fabuleuses et confuses, de songeries profondes et de longues médi-
tations, regretterons-nous que l’artiste 11e les ait pas suffisamment