102
XXIII. L'habit des Femmes nobles du
Royaume de Tangut'h.
XXIV. L'habit des Femmes près de la Ville
de Cuthi du Royame àcNecbal.
XXV. L'habit du Roy-
aume de Nscbtl'
d'un mois au Royaume de Necbal, où
ils trouvèrent qu'il ne manquoit rien,
de toutes les choies qui sont necessaires
à l'entretien de la vie , excepté la foy
de Jesus Christ, dont vit le Jufle, e-
stant tous ensevelis dans les ténèbres
de l'erreur de l'aveugle gentilité. Les
principales Villes qui sont dans ce Roy-
aume sont celles de Cuthi,&c de Nefii ; il
ne faut pas aussi oublier que la coutu-
me de ce païs est, que ceux qui boy vent
à la fente de femmes, ceux qui fe
trouvent prefents soit hommes ou
femmes doivent leur verfer trois fois à
boire du vin qu'ils appellent Chà , &
a chaque fois ils attachent un peu
de beurre au bord du pot ou du ver-
re ; afin qu'en bevant , le beurre s'a-
tache au front ; que si cette coutume est
ridicule, il y en a bien une autre aussi
pernicieusèpdetestable, & cruelle que
l'on puisTe voir : qui est que lorsqu'ils
connonTent que leurs malades sont en
danger de la vie, & que l'esperancc de
la santé est tout à fait perdue , ils sor-
tent ces pauvres languistànts de la mai-
son, & les emportent dans des champs,
où il y a des fones pour les morts, dans
lesquelles ils les jettent, les leiTants là
exposés aux injures de l'air, sàns pitié
ni compassion, afin de les faire bien
tost mourir,- & qu'après leur mort,
lesoyfeaux, les loups, les chiens, Se
les autres bestes sauvages , dévorent
leurs corps, fe persuadant que c'est
un glorieux tombeau, d'estre enseveli
dans
XXIII. L'habit des Femmes nobles du
Royaume de Tangut'h.
XXIV. L'habit des Femmes près de la Ville
de Cuthi du Royame àcNecbal.
XXV. L'habit du Roy-
aume de Nscbtl'
d'un mois au Royaume de Necbal, où
ils trouvèrent qu'il ne manquoit rien,
de toutes les choies qui sont necessaires
à l'entretien de la vie , excepté la foy
de Jesus Christ, dont vit le Jufle, e-
stant tous ensevelis dans les ténèbres
de l'erreur de l'aveugle gentilité. Les
principales Villes qui sont dans ce Roy-
aume sont celles de Cuthi,&c de Nefii ; il
ne faut pas aussi oublier que la coutu-
me de ce païs est, que ceux qui boy vent
à la fente de femmes, ceux qui fe
trouvent prefents soit hommes ou
femmes doivent leur verfer trois fois à
boire du vin qu'ils appellent Chà , &
a chaque fois ils attachent un peu
de beurre au bord du pot ou du ver-
re ; afin qu'en bevant , le beurre s'a-
tache au front ; que si cette coutume est
ridicule, il y en a bien une autre aussi
pernicieusèpdetestable, & cruelle que
l'on puisTe voir : qui est que lorsqu'ils
connonTent que leurs malades sont en
danger de la vie, & que l'esperancc de
la santé est tout à fait perdue , ils sor-
tent ces pauvres languistànts de la mai-
son, & les emportent dans des champs,
où il y a des fones pour les morts, dans
lesquelles ils les jettent, les leiTants là
exposés aux injures de l'air, sàns pitié
ni compassion, afin de les faire bien
tost mourir,- & qu'après leur mort,
lesoyfeaux, les loups, les chiens, Se
les autres bestes sauvages , dévorent
leurs corps, fe persuadant que c'est
un glorieux tombeau, d'estre enseveli
dans