APPROUVÉËS PAR l’AcADEMIE. 31
tement fermés à leur partie supérieure E, G , se réunis-
sent ôc ne font qu’un seui tuyau verticai NP , qui rend
l’eau refoulée par ia partie courbée P.
La construâton de ces tuyaux ôc leur asssembiage ne
contient auçune ide'e nouveüe : les tuyaux tels que C, D,
sont garnis de soupape à l’ordinaire, qui empêchent ie re-
tour de seau dans sinstant de saspiration : il en est de
même des pistons des pompes ; ce sont des étriers, & des
tiges en fourchette teiles qu’eües sont décrites en beau-
coup d’endroits , ôc ce seroit entrer dans un détail super-
ssu que de répéter ici ce qui est déja parvenu au public
dans d’autres coüedlions, telle que FArchiteôlure hydrauli-
que de l’édition de 1739 , tom. IÏ, chap. III.
La description ci-desssus fait asssez comprendre les effets
de la machine de M. de Parcieux : cepenaant je vais en
expliquer de suite tous les mouvemens.
La roueAB(flig. i&2.)fait tourner les lanternes
EF fixées aux extrêmités de son arbre, ôc pour se ser-
vir de celle qui paroît dans la 3 e figure cotéeF, si l’on
imagine la roue tourner de P en Y, il est clair que le
fuseau 8 rencontrant l’extrêmité M du îevier , l’entraîne-
ara par sa révolution 3 ôc le fera baisser, ce qui ne peut
arriver sans que l’extrêmité T du levier 9 ne s’abaisse 5
pendant que l’autrebout X, 1 o s’éleve, ôc par conséquent
en tirant l’étrier du corps de pompe E F refoule l’eau
dans letuyau vertical NP. (fig. 2 ôc 4.) On remarqueraque
pendant ce refoulement, il se fait une aspiration du mê-
me côté : car la lanterne E, oppossée à F , tirant sur un
levier semblable , abaisse le 2 e balancier de renvoi, dont
l’extrêmité S , en s’élevant, fait baisser le levier X, 12 ,
en élevant le bout T ,13, ôc voila l’aspiration, II ré-
sulte de ces balancemens alternatifs ôc continus , qu’ii y
a toujours de chaque côté une pompe qui aspire , & l’au-
tre qui refoule; le dégorgement est donc continuel ôc
sans interruption senlible.
tement fermés à leur partie supérieure E, G , se réunis-
sent ôc ne font qu’un seui tuyau verticai NP , qui rend
l’eau refoulée par ia partie courbée P.
La construâton de ces tuyaux ôc leur asssembiage ne
contient auçune ide'e nouveüe : les tuyaux tels que C, D,
sont garnis de soupape à l’ordinaire, qui empêchent ie re-
tour de seau dans sinstant de saspiration : il en est de
même des pistons des pompes ; ce sont des étriers, & des
tiges en fourchette teiles qu’eües sont décrites en beau-
coup d’endroits , ôc ce seroit entrer dans un détail super-
ssu que de répéter ici ce qui est déja parvenu au public
dans d’autres coüedlions, telle que FArchiteôlure hydrauli-
que de l’édition de 1739 , tom. IÏ, chap. III.
La description ci-desssus fait asssez comprendre les effets
de la machine de M. de Parcieux : cepenaant je vais en
expliquer de suite tous les mouvemens.
La roueAB(flig. i&2.)fait tourner les lanternes
EF fixées aux extrêmités de son arbre, ôc pour se ser-
vir de celle qui paroît dans la 3 e figure cotéeF, si l’on
imagine la roue tourner de P en Y, il est clair que le
fuseau 8 rencontrant l’extrêmité M du îevier , l’entraîne-
ara par sa révolution 3 ôc le fera baisser, ce qui ne peut
arriver sans que l’extrêmité T du levier 9 ne s’abaisse 5
pendant que l’autrebout X, 1 o s’éleve, ôc par conséquent
en tirant l’étrier du corps de pompe E F refoule l’eau
dans letuyau vertical NP. (fig. 2 ôc 4.) On remarqueraque
pendant ce refoulement, il se fait une aspiration du mê-
me côté : car la lanterne E, oppossée à F , tirant sur un
levier semblable , abaisse le 2 e balancier de renvoi, dont
l’extrêmité S , en s’élevant, fait baisser le levier X, 12 ,
en élevant le bout T ,13, ôc voila l’aspiration, II ré-
sulte de ces balancemens alternatifs ôc continus , qu’ii y
a toujours de chaque côté une pompe qui aspire , & l’au-
tre qui refoule; le dégorgement est donc continuel ôc
sans interruption senlible.