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Recueil des Machines Année 1742
DOI article:N. 449
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0190
130 Recueil des Machines
»—— Faâion des roues ôc des autres parties qui composent îa
1742. montre. Pour remédier à tous ces défauts, ii faut:
N°.44p. ï °. Empêcher, le plus qu’il est posslble, le changement
- de forces restantes, ôc qu’eiles ne communiquent l’irré-
gularité de ce changement aux vibrations du balancier.
2°.Mettre les parties à i’abri de i’usure ie pius qu’ilest
posiible, ôc rendre de merne ies frottemens constants.
Yoila ies principaux objets que M. ie Roy se propose
dans i’application de son échappement aux montres : pour
en bien juger, il est nécesfaire d’examiner d’abord, quel-
le est la détermination propre du mouvement du balan-
cier , en le supposant dégagé de la roue de rencontre,
ôc du resfort ipiral , de voir celie de ce même res
sort dégagé réciproquement du balancicr, ôc d’observer
ensuite ce qui doit rdsulter dans les vibrations, lorsque
Tun ôc s autre sont réunis.
Pour cet effet supposons un balancier dans le vuide,
sans frottemens sur ses pivots, ni aucun obf acle à son mou-
vement ; si on fait tourner ce balancier par la ioi géné-
rale des corps mushorisontalement, il conservera ia même
vîtesTe qui iui aura été imprimée, c’esl-à-dire, uniforme ;
par consequent, dansdes temps égaux, ii parcourra des
espaces égaux.
Suivant ce principe un balancier appliqué à une montre,
est déterminé par fon mouvement propre à rendre ies temps
des vibrations égauxàleurgrandeur, par conséquent cette
montre avanceroit Ôc retarderoit suivant que les vibrations
diminueroient ou augmenteroientleur grandeur, si l’aôlion
du ressort spiral ôc l’accélération de la roue de rencontre
ne détruisoient point l’uniformité de fon mouvement.
Le resssort spiral est déterminé par son mouvement pro-
pre, comme tous les autres resssorts, à faire ses vibrations
petites ôc grandes dans des temps égaux,ce qui se prouve
par le ton constant ôc égal des cordes d’instrument; par
çonséquent il pourroit rendre une montre parfaitement
»—— Faâion des roues ôc des autres parties qui composent îa
1742. montre. Pour remédier à tous ces défauts, ii faut:
N°.44p. ï °. Empêcher, le plus qu’il est posslble, le changement
- de forces restantes, ôc qu’eiles ne communiquent l’irré-
gularité de ce changement aux vibrations du balancier.
2°.Mettre les parties à i’abri de i’usure ie pius qu’ilest
posiible, ôc rendre de merne ies frottemens constants.
Yoila ies principaux objets que M. ie Roy se propose
dans i’application de son échappement aux montres : pour
en bien juger, il est nécesfaire d’examiner d’abord, quel-
le est la détermination propre du mouvement du balan-
cier , en le supposant dégagé de la roue de rencontre,
ôc du resfort ipiral , de voir celie de ce même res
sort dégagé réciproquement du balancicr, ôc d’observer
ensuite ce qui doit rdsulter dans les vibrations, lorsque
Tun ôc s autre sont réunis.
Pour cet effet supposons un balancier dans le vuide,
sans frottemens sur ses pivots, ni aucun obf acle à son mou-
vement ; si on fait tourner ce balancier par la ioi géné-
rale des corps mushorisontalement, il conservera ia même
vîtesTe qui iui aura été imprimée, c’esl-à-dire, uniforme ;
par consequent, dansdes temps égaux, ii parcourra des
espaces égaux.
Suivant ce principe un balancier appliqué à une montre,
est déterminé par fon mouvement propre à rendre ies temps
des vibrations égauxàleurgrandeur, par conséquent cette
montre avanceroit Ôc retarderoit suivant que les vibrations
diminueroient ou augmenteroientleur grandeur, si l’aôlion
du ressort spiral ôc l’accélération de la roue de rencontre
ne détruisoient point l’uniformité de fon mouvement.
Le resssort spiral est déterminé par son mouvement pro-
pre, comme tous les autres resssorts, à faire ses vibrations
petites ôc grandes dans des temps égaux,ce qui se prouve
par le ton constant ôc égal des cordes d’instrument; par
çonséquent il pourroit rendre une montre parfaitement