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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

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Recueil des Machines Année 1742
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N. 457
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https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0262
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ï26 Recueil des Machines
quel il ayoit appliqué un’mouvement à poids , Ôc un tam-
1742. ^ our notté, par le moyen duquel l’instrument jouoit seul,
N°.4y7. & changeoit d’air de même, sans secours de personne :
. il y avoit entr’autre dans cette méchanique un échap-

pement pour le mouvement des archets , qui m’a paru
nouveau , Ôc très-bien imaginé : le corps de l’instrument
étoit composé de deux violons, d’une taille, ôc d’un grand
violoncelle : il joue à deux ôc trois parties. Enfin M. le
Voir eut la bonté de monter l’instrument, ôc de le
faire jouer en ma présence; il me parut qu’il produi-
soit seul l’effet d’un concert très-harmonieux & parfai-;
tement exécuté.

RAPPORT DES COMMISSAIRES.

LE Samedi 21 Juillet 1742, M rs de Mairan, Heliot
Ôc de Fouchy lisent le rapport suivant sur le cla~
vecin du sieur le Voir.

Nous avons examiné , par ordre de l’Académie, un
nouvel instrument de musique, présenté par M. le Voir.
Cet instrument est compofé d’un corps de violoncelle,
Ôc d’un corps de quinte de violon, asisujettis ôc renfer-
més dans une caisse, dont la figure est à peu-près ia
même que celle d’un clavecin un peu court. Chacun
de ces corps d’instrument porte plusieurs chevalets sun
lesquels passsent des cordes terminées à leurs extrêmite's
par des îillets place's aux deux bouts de la caisise qui
ies enferme ; chaque corde par ce moyen étant coupée
en deux parties, chacune de ces parties rend un son
proportionné à sa longueur , ôc ainsi l’instrument a réel-
ïement yo touches , quoiqu’il n’ait que 25 cordes. Tou~
tes ces cordes sont arrêtées par un de leurs bouts à
des chevilles semblables à celles du violon, qui servent
à les accorder : Ôc comme il pourroit arriver que les deux
parties de la corde ne rendisisent pas des sons qui fuA
 
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