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LaChau, Géraud de [Hrsg.]; Le Blond <Abbé> [Hrsg.]; Orléans, Louis Philippe d' [Samml.]
Description Des Principales Pierres Gravées Du Cabinet De S. A. S. Monseigneur Le Duc D'Orleans, Premier Prince Du Sang (Band 1) — Paris, 1780 [Cicognara, 2801-1]

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https://doi.org/10.11588/diglit.28156#0012

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AVANT-PROPOS.

Mais Pétude de rAntiquité 9 pour être à la fois in-
téresTante 8c utile 9 demande un travail long & pénible
& rassociation trop rare de Pérudition 3 du goût & de
la Philosophie.

Les premiers Antiquaires n'étoient guères que des
Érudits. Dans les premiers temps de la renaissance des
Lettres 9 c'étoit un assez grand effort de Tesprit & un
assez noble emploi du temps que de parvenir à lire &
à entendre les ouvrages des Anciens 9 pour qsson doive
pardonner à ces Savans de ssavoir ni recherché ni
peut-être estimé les autres genres de connoissances. Mais
Pérudition , trop prisée alors 9 est trop dédaignée au-
jourd’hui. Non-seulement les Gens du monde > des Gens
de Lettres même ont cherché à jeter du ridicule sur
des travaux auxquels ils doivent cependant Pintelligence
de ces ouvrages Classîques 9 qui ont servi de modèles
aux Despréaux 9 aux Racine & aux Fénelon. Il nous
semble que la pédanterie qui exagére Fimportance de
Pérudition ssest pas plus ridicule que la frivoiité qui la,
méprise,

L'Érudition a défriché avec beaucoup d5efforts un
terrain sauvage & abandonné ; mais le goût & la Phi-
losophie peuvent seuls le féconder & en tirer les ri-
chesses qssil renferme dans son sein. On sent bien que
des recherches sur les Arts des Anciens 9 qui ne seroienc
pas éclairées par la connoissance de leurs institutions
 
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