DES PIERRES GRAVEES.
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VÉNUS ANADYOMÈNE
E T
M E R C U R E.
Plutarque, dans ses préceptes sur le mariage, (1) dit que
les Anciens avoient placé Mercure auprès de Vénus, pour donner
à connoître que sans le secours de la parole, sans ce moyen pré-
cieux de communiquer ses sentimens , ses idëes , ses peines &
ses plaisirs, les Üens du mariage seroient bien foibles & bien peu
durables. Phurnutus ( 2 ) explique à-peu-près aans le même sens
cette alliance de Mercure & de Vénus 5 en disant que les graces
du discours & la persuaiion qui en résulte assurent le triomphe
des Âmans. Vénus, dans Apulée , ( 3 ) appelle Alercure, son frère5
& Horace dans rénumération qu'il fait des Divinités aimables qui
composent le cortége de la Souveraine de Cnide & de Paphos n5 * 7a
garde d’oublier Mercure. (4)
Les Anciens avoient mis Vénus & Mercure dans la cîasse des
Dieux unis par le même culte ; ( y ) en eflet ces deux Divinités
avoient un Temple commun dans la ville d’Halicarnasse. (6) La
Déesse est représentée ici prefîant de ses mains son humide che~
velure ,&telle qu5on supposoit qTelle semontra lorsquVlîe sortitdu
sein des eaux 3 c*est la Vénus Anadyomène. II se peut que ce ne soit pas
sans raison qu’on Tait représentée ainst toute nue àcôté de Pvlercure;
car on la voit dans le même état auprès de ceDieu sur le revers d’une
médaille de Septime-Sévère 3 frappée dans la ville d5Hermione ; (7)
elle y est même sans auc.un attribut ? & la seule chose qui îa distingue
(r) Pag. 138. Edit. Xyîandr.
(2) De Nat. Deor. Edit. Gal. p. 63.
(3) Metam. Lib. VI.
(4) Carmin. I. Od. 30.
(5) nâpsS'poi.
(<5) Vitruv. Lib. II. cap. vm.
(7) Triitan. Tom. II. pag. pp.
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VÉNUS ANADYOMÈNE
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M E R C U R E.
Plutarque, dans ses préceptes sur le mariage, (1) dit que
les Anciens avoient placé Mercure auprès de Vénus, pour donner
à connoître que sans le secours de la parole, sans ce moyen pré-
cieux de communiquer ses sentimens , ses idëes , ses peines &
ses plaisirs, les Üens du mariage seroient bien foibles & bien peu
durables. Phurnutus ( 2 ) explique à-peu-près aans le même sens
cette alliance de Mercure & de Vénus 5 en disant que les graces
du discours & la persuaiion qui en résulte assurent le triomphe
des Âmans. Vénus, dans Apulée , ( 3 ) appelle Alercure, son frère5
& Horace dans rénumération qu'il fait des Divinités aimables qui
composent le cortége de la Souveraine de Cnide & de Paphos n5 * 7a
garde d’oublier Mercure. (4)
Les Anciens avoient mis Vénus & Mercure dans la cîasse des
Dieux unis par le même culte ; ( y ) en eflet ces deux Divinités
avoient un Temple commun dans la ville d’Halicarnasse. (6) La
Déesse est représentée ici prefîant de ses mains son humide che~
velure ,&telle qu5on supposoit qTelle semontra lorsquVlîe sortitdu
sein des eaux 3 c*est la Vénus Anadyomène. II se peut que ce ne soit pas
sans raison qu’on Tait représentée ainst toute nue àcôté de Pvlercure;
car on la voit dans le même état auprès de ceDieu sur le revers d’une
médaille de Septime-Sévère 3 frappée dans la ville d5Hermione ; (7)
elle y est même sans auc.un attribut ? & la seule chose qui îa distingue
(r) Pag. 138. Edit. Xyîandr.
(2) De Nat. Deor. Edit. Gal. p. 63.
(3) Metam. Lib. VI.
(4) Carmin. I. Od. 30.
(5) nâpsS'poi.
(<5) Vitruv. Lib. II. cap. vm.
(7) Triitan. Tom. II. pag. pp.