DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.28156#0174
DESCRIPTION
tionné toutes leurs facultés ôc physiques 6c morales. (i) C’étoit enfiri
pour désigner la douceur ôc la force de son éloquence que lon
iupposa qusil s1 2 3 4 5 6étoit emparé du Trident de Neptune, de l’Epée de
Mars, des Armes d’Apollon ? des Tenailles de Vulcain, du Sceptre
de Jupiter, que même il avoit vaincu l’Amour ôc dérobé le Cefc
de Vénus. (2)
Lorsque les Dieux prirent soin de douer Pandore , Vénus luî
fit présent de la beauté, Pallas de la sagesse ôc Mercure de Fé-
loquence. II fut regardé comme Finterpréte des Dieux ( 3 ) &
comme le Messsager de Jupiter ; (4) son nom Grec ne présente
pas même d’autre idée que celle d’Interpréte. ( y ) Ce fut sans
doute d’après cette folle croyance que les habitans de Lyjlra en
Isaurie prirent S. Paul pour Mercure , lorsque cet Apôtre les ha-
rangua, (5) ôc S. Barnabé son compagnon pour Jupiter, parce qu’ii
ne parloit pas,
Quelques Auteurs ont cru que Ies aîîes de son Pétase, de ses
(1) Mercurifacunde, nepos Atlantis,
Qui feros cultus hominum recentum
Voce sormafli catus , & decorce
More Palœflrce. Horat. Lib. I. Od. x.
Voyez aussî, Lib. ÏII. Od. xi.
Clare nepos Atlantis, ades quem montibus olim
Edidit Arcadiis Pleïas una Jovi.
Vacis & armorum superis imifque Deorum
Arbiter , alato qui pede carpis iter.
heete Lyrce pulsu , nitidâ quoque læte palœssrâ ;
■ iP Quo didic.it culte lingua savente loqui.
Ovid. Fast. V. v. 8c seqq,
Cyîlenes ccelique decus sacunde minifler.
Martial.
Vid. Nonnum Dionyfîac. Lib. XXVI. v. 28.
(2) Lucian. Dialog. Deor. VII.
(3) ''kyfehoç küavuTcûv. Homer. Hymn. in Merc. XVII.
(4) Te canam magni Jovis , & Deorum
Nuntium. Horat. Lib. I. Od. x.
Homère le nomme AiVAlope, Hymn. III. in Mercur. v. 511. & passim ; 8c Kwpus.
(5) 'Ejs/MiTs. Plato, in Cratyl. p. 407.
(6) Quoniam ipse Dux erat verbî. A<5b Apost. XIV< •
talonnières $
tionné toutes leurs facultés ôc physiques 6c morales. (i) C’étoit enfiri
pour désigner la douceur ôc la force de son éloquence que lon
iupposa qusil s1 2 3 4 5 6étoit emparé du Trident de Neptune, de l’Epée de
Mars, des Armes d’Apollon ? des Tenailles de Vulcain, du Sceptre
de Jupiter, que même il avoit vaincu l’Amour ôc dérobé le Cefc
de Vénus. (2)
Lorsque les Dieux prirent soin de douer Pandore , Vénus luî
fit présent de la beauté, Pallas de la sagesse ôc Mercure de Fé-
loquence. II fut regardé comme Finterpréte des Dieux ( 3 ) &
comme le Messsager de Jupiter ; (4) son nom Grec ne présente
pas même d’autre idée que celle d’Interpréte. ( y ) Ce fut sans
doute d’après cette folle croyance que les habitans de Lyjlra en
Isaurie prirent S. Paul pour Mercure , lorsque cet Apôtre les ha-
rangua, (5) ôc S. Barnabé son compagnon pour Jupiter, parce qu’ii
ne parloit pas,
Quelques Auteurs ont cru que Ies aîîes de son Pétase, de ses
(1) Mercurifacunde, nepos Atlantis,
Qui feros cultus hominum recentum
Voce sormafli catus , & decorce
More Palœflrce. Horat. Lib. I. Od. x.
Voyez aussî, Lib. ÏII. Od. xi.
Clare nepos Atlantis, ades quem montibus olim
Edidit Arcadiis Pleïas una Jovi.
Vacis & armorum superis imifque Deorum
Arbiter , alato qui pede carpis iter.
heete Lyrce pulsu , nitidâ quoque læte palœssrâ ;
■ iP Quo didic.it culte lingua savente loqui.
Ovid. Fast. V. v. 8c seqq,
Cyîlenes ccelique decus sacunde minifler.
Martial.
Vid. Nonnum Dionyfîac. Lib. XXVI. v. 28.
(2) Lucian. Dialog. Deor. VII.
(3) ''kyfehoç küavuTcûv. Homer. Hymn. in Merc. XVII.
(4) Te canam magni Jovis , & Deorum
Nuntium. Horat. Lib. I. Od. x.
Homère le nomme AiVAlope, Hymn. III. in Mercur. v. 511. & passim ; 8c Kwpus.
(5) 'Ejs/MiTs. Plato, in Cratyl. p. 407.
(6) Quoniam ipse Dux erat verbî. A<5b Apost. XIV< •
talonnières $