*4* DESGRIPTION
sur un Àutel quarré dans la ville Albaniy (i) ôc plusieurs peîn-
tures d’Herculanum (2) justisient Tobservation de Macrobe. Les'
Thyrses que Fon voit dans ces dernières sont de véritables lances
environnées de lierre. Néanmoins y plus communément les Thyrses
sont terminés en forme de pomme de pin y êc presque toujours
ornés de bandelettes.
Notre fHure tient d’une main un vase à boire ; ce vase recut
aifférentes dénominations selon ses différentes formes ; s5il n5avoit
qu’une anse, on Fappelloit Cotylus ; ôc Cantharus 9 s’il en avoit
deux. Ce dernier , selon Macrobe , (3) étoit particulièrement
affe&é à Bacchus, mais nous apprenons d’Horace que par le mot
Cantharus on désignoit toutes les sortes de vases à boire. (4).
Aux pieds de la figure est un Tigre ou une Panthère y anî-
maux que les Poëtes 6c les Artistes associerent souvent à Bacchuss
soit parce qu’on prétendoit qu’au retour de son expédition dans
les Indes Bacchus parut sur un char traîné par des Tigres, ( y \
soit parce que ces animaux pastbient pour être très-avides de raisin
ôc de vin. (6)
(1) Winckeîm. Descript. des Pierr. Grav. dn Cab. de Stosch, Préface, pag. xiv.
(z) Le Pittur. Tom. II. Tavol. xm. & xvm. & Tom. III. Tavol. n.
(3) Scyphus Herculis poculum est, ita ut Liberi patris cantharus.
Saturnal. Lib. V. cap. ai,
(4) Vile potalis modicis Sahinum
Cantharis.
Carmin. Lib. I. Od. xx.
(5) Nam cum captivos ageret sub currihus Indos,
Contentus gemina tigride Bacchus erat.
Martial. Lib. VIII. Epigr. 26,
Vid. Nonn. Dyonifîac. Lib. XV. v. 20. & seqq.
(6) — Nos Bacchus amat, nos ehria Tigris
Persusos Domini larnbere docîa pides.
Martial. Lib. XIV. Ep. 107,
Vid. Oppîan. Kvv, hi. 79. IV. 231. & seqq.
BACCHüa
sur un Àutel quarré dans la ville Albaniy (i) ôc plusieurs peîn-
tures d’Herculanum (2) justisient Tobservation de Macrobe. Les'
Thyrses que Fon voit dans ces dernières sont de véritables lances
environnées de lierre. Néanmoins y plus communément les Thyrses
sont terminés en forme de pomme de pin y êc presque toujours
ornés de bandelettes.
Notre fHure tient d’une main un vase à boire ; ce vase recut
aifférentes dénominations selon ses différentes formes ; s5il n5avoit
qu’une anse, on Fappelloit Cotylus ; ôc Cantharus 9 s’il en avoit
deux. Ce dernier , selon Macrobe , (3) étoit particulièrement
affe&é à Bacchus, mais nous apprenons d’Horace que par le mot
Cantharus on désignoit toutes les sortes de vases à boire. (4).
Aux pieds de la figure est un Tigre ou une Panthère y anî-
maux que les Poëtes 6c les Artistes associerent souvent à Bacchuss
soit parce qu’on prétendoit qu’au retour de son expédition dans
les Indes Bacchus parut sur un char traîné par des Tigres, ( y \
soit parce que ces animaux pastbient pour être très-avides de raisin
ôc de vin. (6)
(1) Winckeîm. Descript. des Pierr. Grav. dn Cab. de Stosch, Préface, pag. xiv.
(z) Le Pittur. Tom. II. Tavol. xm. & xvm. & Tom. III. Tavol. n.
(3) Scyphus Herculis poculum est, ita ut Liberi patris cantharus.
Saturnal. Lib. V. cap. ai,
(4) Vile potalis modicis Sahinum
Cantharis.
Carmin. Lib. I. Od. xx.
(5) Nam cum captivos ageret sub currihus Indos,
Contentus gemina tigride Bacchus erat.
Martial. Lib. VIII. Epigr. 26,
Vid. Nonn. Dyonifîac. Lib. XV. v. 20. & seqq.
(6) — Nos Bacchus amat, nos ehria Tigris
Persusos Domini larnbere docîa pides.
Martial. Lib. XIV. Ep. 107,
Vid. Oppîan. Kvv, hi. 79. IV. 231. & seqq.
BACCHüa