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Perrot, Georges; Chipiez, Charles
Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 2): Chaldée et Assyrie — Paris, 1884

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https://doi.org/10.11588/diglit.11734#0814

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804

ADDITIONS ET CORRECTIONS.

aucune mention de ce paj_s. On y trouve indiquée une division du monde en
quatre régions; or l'Egypte n'a pas de place marquée dans cotte classification
(Sayce, The early relations of Egypt and Babyloniu, dans la Zeitschrift de Lepsius,
p. 150).

P. 326. Dans la légende de la figure, au lieu de : villa, lisez : ville.

P. 365. Sur Arvil, l'ancienne Arbùlos, et sur les chances qu'il y aurait de
faire de belles découvertes dans le grand tell, haut de 150 pieds, le jour où il
serait débarrassé du fort turc qui le couronne, voir H. Rawlinson, dans le Journal
of the royal asiatic society, t. I, New séries, 1865, p. 190-197.

P. 36". On possédait déjà un monument qui, par son caractère et par sa des-
tination probable, paraît très proche parent de celui qu'a décrit M. Clermonl-
Oanneau. C'est une tablette de pierre calcaire brune, portative, surmontée d'une
belière taillée à même la matière. L'une des faces offre un bas-relief où l'on
retrouve la déesse qui occupe le centre du registre inférieur, dans la plaque de
bronze de Péretié. Même tète de lionne; un serpent dans chaque main; les bras
sont étendus; deux animaux, où Lajard voit une lionne et une laie, sucent les
mamelles. Cette figure est debout sur un animal qui, dans la gravure de Lajard,
a la tète d'un taureau; mais les pieds paraissent plutôt ceux d'un cheval, et c'est
un cheval que l'on reconnaîtrait sans doute sur l'original, si on pouvait l'examiner ;
mais nous ignorons ce qu'est devenu le monument. Si, comme il y a lieu do le
croire, c'est une déesse infernale qui est ici représentée, il est facile de com-
prendre comment les serpents lui sont associés; ce sont des symboles de résur-
rection; chaque année le serpent quitte sa peau, mais pour en retrouver tout
de suite une autre. Le monument est décrit en détail dans les Recherches sur le
culte de Vénus, p. 130, et figuré planche XVI, fig. 1. Sur une des grandes faces
de la tablette et sur les tranches sont gravées des inscriptions, qui, d'après
M. Fr. Lenormant, sont des formules magiques.

Cette tablette faisait partie du cabinet de Rousseau, ancien consul de Franco
à Ragdad ; elle avait été trouvée dans les ruines de Rabylone. Dimensions : 0m,60 de
haut, 0m,60 de large et 0m,09 d'épaisseur.

P. 100. En parlant des fouilles du général Rawlinson à Rorsippa, nous avons
oublié de mentionner son mémoire intitulé : On the Birs Nùnrud or the yreal
temple of Borsippa (Journal of the royal asiatic society, t. XVIII, p. 1-32). Les para-
graphes 1 et 2 donnent une relation des fouilles, et nous regrettons de ne pas
avoir lu ce travail au moment où nous traitions de l'architecture religieuse des
Chaldécns. Les faits qui y sont relevés ne changent d'ailleurs rien à l'idée que
nous nous sommes faite des tours à étages. Les fouilles paraissent avoir été con-
duites avec soin; mais elles n'ont pas donné tous les résultats que l'on aurait pu
en attendre si elles avaient été dirigées par un homme du métier, par un archi-
tecte; celui-ci sait lire sur le terrain des dispositions qui échappent à quiconque
n'a pas reçu cette éducation professionnelle.

P. 497, 1. 5, au lieu de: celle l'homme, lisez: celle de l'homme.

P. 588, n. 2. M. Fritz Hommel, un des rares étrangers qui ont étudié et décrit
les monuments de Tello, n'est pas plus disposé que nous à chercher en Egypte la
patrie des roches volcaniques qu'il y trouve. Lui aussi, il incline à penser qu'on a
dù les prendre beaucoup plus près, sur les bords pierreux du plateau d'Arabie
{Die Vorsemilische Kultui-en in Eyypten und Babylonien, pp. 211-223).
 
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