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Perrot, Georges; Chipiez, Charles
Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 2): Chaldée et Assyrie — Paris, 1884

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https://doi.org/10.11588/diglit.11734#0815

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ADDITIONS ET CORRECTIONS. 805

P. C00. En énumérant les rares monuments de la sculpture chaldéenne que
nous possédons en sus de ceux qui ont été recueillis par M. de Sarzec, nous
avons oublié de mentionner une petite tête en albâtre dur que possède le Louvre
et qui provient des ruines de Babylone (fig. i52). Le travail rappelle celui des deux
têtes conservées des statues de Tello et de quelques-unes des petites têtes qui
ont même origine; c'est le même modelé très franc et très ressenti; mais la
figurine dont nous avons là un débris appartient déjà à l'époque où a prévalu la
mode de porter la barbe longue.

P. 612. A la liste des monuments de la sculpture chaldéenne, il conviendrait
peut-être d'ajouter le bas-relief rupestre que M. H. Rawlinson a découvert dans
le district de Zohab, à 50 lieues environ de la rive gauche du Tigre, au nord-est
de Bagdad, près du village de Sheikhan; ce district fait partie de la province
persane de Kirmanchah (Journal of the geographkal society, t. IX, p. 31). Le
monument se-trouvait, paraît-il, sur la route qui condui-
sait de Babylone à Ecbatane par le défilé que l'on appelle
aujourd'hui Tâk-i-Girrâh, un des passages par lesquels on
monte, à travers le Zagros, de la plaine chaldéenne au pla-
teau do l'Iran. Dans les Fiue great monarchies, t. III, p. 7,
on en trouvera une représentation, d'après un croquis de
M. H. Rawlinson. Le roi, debout, a le pied sur le corps d'un
ennemi vaincu; un personnage qui doit être le chef de
l'armée lui présente deux captifs agenouillés et tenus par
une corde attachée à un anneau qui leur traverse le nez.
D'autres captifs, la corde au cou, sont dessinés sur l'espèce 452 _ pigment
do plinthe qui supporte ce groupe. Le tableau a 2 pieds de d'une statuette,
hauteur et 5 de largeur. Auprès, une inscription qui parait Louvre,
inachevée, en caractères cunéiformes babyloniens. Ce qui Dessin de Bourg°in-
atteste aussi l'origine chaldéenne de la sculpture, c'est que
le vêtement du vizir présente ces volants superposés qui ont attiré notre atten-
tion à propos des cylindres. Il y a dans le voisinage des restes de constructions
qui paraissent remonter à une très haute antiquité.

P. 629. Nous avons oublié de signaler une des différences qui distinguent l'art
des Sargonides de celui de la dynastie précédente, différence dont nos dessins ont
d'ailleurs gardé la trace. Dans les figures chaldéennes de Tello et dans les bas-
reliefs du temps d'Assournazirpal. les yeux sont unis, comme dans les statues
grecques (pl. VII, lig. 15, 233, 254, 303). Au contraire, dans les monuments
de Sargon et de ses successeurs, qu'il s'agisse d'animaux ou de personnages
humains, le sculpteur a tracé avec le ciseau, très nettement, un cercle qui des-
sine la cornée sur l'œil (fig. 22, 25, 308 et pl. X). C'est sans doute le désir de
donner à la physionomie une expression plus vivante qui a conduit l'artiste à
modifier ainsi son procédé. Il y a même des figures, en petit nombre, où la re-
cherche de cette imitation a été poussée plus loin encore; dans un bas-relief du
Louvre, qui représente le dieu à tête d'aigle, l'œil offre non seulement un cercle
pour la cornée, mais un second cercle plus étroit, inscrit dans le premier, qui
marque la place de la pupille. Cette observation appartient à M. le docteur Debrou,
qui a appelé notre attention sur ce point par une intéressante étude insérée
dans le Correspondant du 10 avril 1883, sous ce titre : De l'Expression des yeux
dans la statuaire. Les connaissances spéciales que possède l'auteur de cet article
 
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