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La chronique des arts et de la curiosité — 1898

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Nr. 1 (1er Janvier)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19746#0012
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LA CHRONIQUE DES ARTS

développement est devenu considérable.
Gomme il est arrivé pour la Gazelle elle-
même, ses relations avec l'étranger ont pris
des proportions qiii en font réellement un
« courrier européen » ; ses informations,
qui ne comprennent guère que de l'inédit,
lui sont fournies par une rédaction auto-
nome, et elle a pu rendre de nombreux ser-
vices ix la cause de l'art et du bon droit en
élevant nettement la parole sur des ques-
tions d'intérêt immédiat. Combien de fois,
durant ces dernières années, les huit pages
sont devenues douze pages !

Nous remercions ici les travailleurs
d'élite dont le modeste monogramme ou
la signature attendue font de la vieille
Chronique un recueil nouveau, pour ainsi
dire, original et indépendant.

----ÏZÇ^tt^---

La CHRONIQUE ouvrira, clans son prochain
numéro, une rubrique nouvelle, celle des
QUESTIONS ET RÉPONSES relatives aux
choses d'art, et spécifiera d'abord le champ
dans lequel elle croit que les questions doi-
vent se restreindre pour conserver un utile
caractère de consultation réciproque,

-----G T^^^fit^^^r—d-

NOUVELLES

Nous apprenons avec la plus vive satis-
faction que, sur la demande de plusieurs de
ses membres, la Commission des Monuments
historiques va être convoquée et invitée à
examiner, dès les premiers jours de janvier,
les travaux récemment exécutés à Versailles.
Nous souhaitons de toutes nos forces que la
Commission se fasse ouvrir les mille portes
du Palais et dégage, en pleine connaissance
de cause, sa responsabilité.

Dernières nouvelles des Salons de 1898 :
La Société du Ghamp-de-Mars et celle des
Champs-Elysées, sans se réconcilier définiti-
vement dans la nef de la Galerie des Machi-
nes, y entretiendront sous le même toit des
relations quasi fraternelles. Tout en restant
séparées par le buffet central, elles n'auront
pour elles deux qu'une seule porte et une
perception unique à l'entrée. Le droit de un
franc payé par les visiteurs leur donnera
droit à voir les deux Salons. Deux tiers de la
recette seront affectés à la Société des Artistes
français, l'autre tiers à celle du Champ-de-
Mars. La recette du vernissage sera versée
tout entière à la caisse de secours de la So-
ciété des Artistes français.

L9 Préfet de la Seine vient de prendre
un arrêté aux termes duquel Je service des
travaux historiques et la bibliothèque histo-
rique d'une part, et le musée Carnavalet,

d'autre part, constitueront à l'avenir deux
services distincts.

M. Le Vayer prendra le titre d'inspecteur
des travaux historiques, conservateur de la
bibliothèque historique de la ville de Paris
(services installés dans les locaux de 1 hôtel
Lepeletier de Saint-Fargeau.)

M. Cain est nommé conservateur du musée
Carnavalet.

Le couloir qui unit les deux hôtels Carnava-
let et Lepeletier de Saint-Fargeau restera ou-
vert au public.

**# Le 24 décembre ont été inaugurés offi-
ciellement, au Caire, les nouveaux bâtiments
de l'Institut français d'archéologie orientale.
Les plans en ont été dressés par M. Ambroise
Baudry et ont été menés à exécution par
M. Dourgnon, l'architecte du Musée des An-
tiquités égyptiennes actuellement en cours de
construction.

PETITES EXPOSITIONS

ŒUVRES DE M. EUGÈNE VAIL

Le jeune peintre qui réunit, à la galerie
Mancini, ces impressions do Bretagne et de
Hollande, a naturellement l'œil délicat, l'es-
prit porté vers la mélancolie et l'austérité,
la main encore un peu lourde, peut-être. Ce
sont les aspects très simples et les heures du
jour mourant qu'il choisit en tous lieux, et
sa prédilection recherche le calme crépuscu-
laire, les silhouettes assoupies. Il a trouvé,
sur la côte bretonne, les larges images qui
l'ont le mieux inspiré, et retournera sûre-
ment aux visions primitives qui lui ont jeté,
pour ainsi dire, un sort. Nous lui conseille-
rions volontiers, alors, d'agrandir sa ma-
nière jusqu'aux dimensions où elle devien-
drait franchement décorative; mais, à vrai
dire, mieux vaut peut-être qu'il suive son
propre cœur, qui ne l'a pas trompé jus-
qu'ici.

A. R.

Au Musée du Louvre

La Chronique annonçait, il y a quelques
semaines (1) que le Musée du Louvre venait
de s'assurer la possession de quelques-uns
des objets les plus importants de la collec-
tion de M. Ambroise Baudry; la nouvelle,
prématurément annoncée par VAlhenœum
de Londres, était exacte.

M. Ambroise Baudry, le frère du peintre
célèbre, ayant été pendant quinze ans, de
1871 à 1886, architecte du gouvernement
khédivial au Caire, s'y est trouvé juste au
moment où de grands travaux de voirie

(1) V. Chronique des Arts du 20 novembre 1897.
 
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