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La chronique des arts et de la curiosité — 1898

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Nr. 33 (29 Octobre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19746#0317
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ET DE LA CURIOSITÉ

'307

neuil récemment paru sous ce titre (6 grav. et
1 planche hors texte).

(Octobre).— L'Entrée monumentale de l'Ex-
position de 1900, par M. P. Vitry (avec planche
hors texte en couleurs et 12 dessins).

* La Marqueterie, par M. Edme Gouty (avec
10 grav. d'après MM. Schuller et Ghevrel, Gouty
et Ghevrel, Majorelle, Girod et Verneuil).

* Fernand Khnopff, par M. H. Fierens-Gevaert
(8 reprod.)

* Compte rendu illustré des concours de la
revue, par M. E. Grasset.

|| Ver sacrum (septembre). —Étude de M. F.
Servaes sur l'impulsion actuelle donnée à la litho-
graphie originale et sur les principaux artistes
qui la pratiquent en France et en Allemagne.

|| Sur la poésie et la peinture modernes,
par M. Ri carda Huch.

|| La jouissance artistique, par M. W. Hol-
zamer.

|| Article de M. W. Sch. sur la décoration mo-
derne du livre.

|| Ce fascicule est illustré de plusieurs repro-
ductions d'ensemble et de détail d'un paravent
en marqueterie, par M. J. Engelhart, qui figurait
récemment à l'Exposition de la « Sécession » de
Vienne; d'études de M. Ad. Hcelzl; d'une statue
de M. Ed. Hellmer; de motifs de décoration pour
des livres, par MM. C. Mûller, J. Hoffmann,
K. Moser, etc.; d'études en couleurs d'arbres et de
fleurs,parMM.Rud. Alt et J. Slanislawski ; enfin,
d'un beau paysage décoratif de M. A. Ihenisch.

X Die Kunst fur Aile (15 septembre). — La
Peinture de décors de théâtre, par M. II. Ratsch
(9 illustrations).

X Le Développement de la photographie ar-
tistique (5 reprod.).

X Hors texte d'après des tableaux du comte
L. von Kalckreuth, de M. J. Blanche, etc.

(1er octobre). ■— Fascicule consacré en majeure
partie à Burne-Jones : étude par M. G. Gronau,
accompagnée de 23 reproductions hors texte et
dans le texte.

(15 octobre). — Étude de M. J. Springer sur les
sculpteurs berlinois actuels, accompagnée de 29
reproductions d'après Rheinhold Begas, Max
Baumbach, E. Herter, J. Gœss, G. Janensch, A.
Krauss, H. Lederer, M. Levi, M. Klein, Harro
Magnussen, L. Manzel, F. Heinemann, N. Pfretz-
schner, W. Schott, B. Kruse, P. Brener, F. Le-
pek, B. Felderlioff, G. Eberlein, K. Jermann.

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BIBLIOGRAPHIE

Sommaire de la Gazette des Beaux-Arts

du 1er novembre. — Puvis de Ghavannes; —
L'Exposition Rembrandt à Amsterdam, par
M. Emile Michel, de l'Institut ; — Les Der-
nières années de Léonard do Vinci, par
M. E. Mûntz, de l'Institut ; — La Princesse
de Lamballe, bibliophile, par M. Emile
Mahé; — Exposition de maîtres de l'école

lombarde à Londres (2° et dernier article),
par M. G. Frizzoni ; — Louis-Léopold Boilly,
par M. Maurice Tourneux ; — Peintres-gra-
veurs contemporains : Eugène Béjot, par
M. Roger Marx ; — Courrier de l'art antique,
par M. Salomon Reinach.

Trois gravures, hors texte : Portrait de
femme, par Luini, eau-forte de M. Massé ; —■
L'Enfant au fard, par Boilly, héliogravure
Fillon et Heuse; — Là Sainte-Chapelle, eau-
forte originale de M. Eugène Béjot.

NÉCROLOGIE

Puvis de Chavannes

La mort du maître si aimé et si respecté qui
tenait la première place dans l'art français nous
frappe d'une affliction profonde.

Les lecteurs de la Gazette et de la Chronique
savent tous combien cette grande vie d'artiste fut
féconde, et nous sommes d'accord avec eux en
avouant tristement que, devant une pareille perte,
l'art national est comme découronné.

La Gazette étudiera bientôt plus complètement
qu'elle ne l'a fait jusqu'ici l'œuvre de Puvis de
Ghavannes. Pour la Chronique, nous avons de-
mandé à un témoin de la vie du maître quelques
notes documentaires qui paraîtront dans le pro-
chain numéro.

Nous avons à enregistrer la mort du peintre
Eugène Lenepveu, membre de l'Académie des
Beaux-Arts, ancien directeur de l'Académie de
France à Rome, officier de la Légion d'honneur.

Né en 1819, à Angers, Lenepveu avait fait son
éducation artistique à Paris, d'abord dans l'ate-
lier de Picot, puis à l'École des Beaux-Arts. En-
voyé^ Borne comme grand-prix, à l'issue du
concours de 1817, pour une Mort de Vitellius, il
resta, son temps d'académie terminé, deux ans
encore en Italie. Les études qu'il rapporta de ce
séjour prolongé l'inspirèrent dans les années qui
suivirent. Sa Fête-Dieu à Venise et son Pie IX
à la chapelle Sixtinelwi valurent, à l'Exposition
universelle de 1855, un succès que confirma, deux
ans plus tard, une Noce vénitienne très goûtée.

La peinture d'histoire, par laquelle il avait dé-
bute, le reprit bientôt tout entier. En 1859, il
exposait un Moïse secourant les filles de Ma-
dian, que suivit bientôt une série de productions
pour la plupart repgieuses. Ces productions l'en-
traînèrent à se vouer au genre décoratif religieux,
où il conquit rapidement une notoriété méritée.

En 18d2, il exécutait à Sainte-Glotilde de Paris
la décoration du côté droit du transept ; en 1864,
à Saint-Sulpice, celle de la chapelle Sainte-Anne ;
en 1869, la chapelle Saint-Denis, à Saint-Louis-
en-l'Ile. On lui doit, en province, dans sa ville na-
tale une suite de douze tableaux composant la
décoration de la chapelle de l'hospice général ; à
Laval, un Ensevelissement des chrétiens aux
catacombes, et Les Quatre Saisons, à la préfec-
ture de Grenoble.

Ses derniers travaux importants furent, au
nouvel Opéra, ses Heures du jour et de la nuit;
au Panthéon, les peintures murales originaire-
 
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