Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

La chronique des arts et de la curiosité — 1900

DOI Heft:
Nr. 6 (10 Février)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19755#0059
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
N° G. — 1900

BUREAUX : 8, RUE FA VART

10 Février.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLEMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

■ PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

ï.iKIS ET DÉPARTEMENTS :

Un an......„ . . 12 fr. | Six mois .•%......8 fr,

2e AVIS

A'ons prions ceux de nos abonnés qui
nous oui réclamé la GAZETTE DES BEAUX-
ARTS du 1er février, dont la distribution
a été retardée, de se référer à l'avis in-
séré en tête du précédent numéro de la
CHllOXIQUE. La grève des brocheurs,
l'unique cause de ce retard, étant termi-
née depuis mardi dernier, la GAZETTE a
été aussitôt expédiée aux abonnés.

PROPOS DU JOUR

arfois bridante du fait des étu-
diants qui y fréquentent, l'École
des Beaux-Arts ne fait pas grand
bruit administrativement par-
lant. On ignore ses transformations, ses
besoins; on entend rarement parler du
Conseil de perfectionnement qui la gère et
jamais du directeur qui préside ce Conseil.
Il y eut, jadis, un gros scandale lorsqu'il
s'agit d'aménager l'hôtel de Chimay annexé.

L'initiative parlementaire décida l'admis-
sion des femmes aux enseignements officiels.
On sut l'acquisition des vastes terrains du
Mont-de-Piété voisin ; on crut à des agran-
dissements immédiats; enfin, on s'égaya
récemment en apprenant que les logisles du
Prix de Rome de musique étaient déportés
au château de Compiègne...

Il se fait cependant des remaniements à
l'Ecole ; mais pourquoi faut-il ajouter : ils
sont fâcheux et inexplicables ?

Cela se passe bien loin des yeux, dans
l'aile la moins en vue du bâtiment central.

Là, se trouvaient des salles perpendiculaires
à la Bibliothèque — le seul organe de l'École
qui ne cesse de prospérer, grâce au zèle infa-
tigable de notre éminent collaborateur et
ami M. Mùntz, — et consacrées à de pré-
cieuses collections. La salle dite de la Cons-
truction et la salle Galleaux renfermaient
notamment un vrai trésor : les dessins de
maîtres donnés par Plis de la Salle en 1867
et en 1876, et ceux que Gatteaux léguait en
1881. On ne niera pas qu'une si admirable
réunion de dessins des maîtres, depuis Man-
tegna et Léonard, jusqu'à Prud'hon et Géri-
cault, ne fût là à sa place.

Dis aliler placuil... Ces belles collections
viennent d'être dépossédées et mises en ma-
gasin ; de nouvelles loges vont être taillées
dans les salles désaffectées, les concours de
toute sorte étant le seul procédé d'enseigne-
ment qui vaille au gré des professeurs offi-
ciels.

Certes, les loges actuelles, où l'on séquestre
d'une façon si ridicule les candidats aux
prix et diplômes, sont d'infâmes petites
geôles; mais à quoi donc ont servi ou vont
servir les nouveaux locaux, si ce n'est à
établir le nouveau quartier pénitentiaire
que l'hygiène réclame? L'éviction sournoise
de collections dont le public ne pourra pas
facilement constater la disparition est, en
tout cas, un stratagème qu'il est nécessaire
de démasquer et de condamner sur-le-champ.

NOUVELLES

M. Jules Lefebvre, de l'Institut, est
nommé professeur à l'École des Beaux-Arts,
pour les cours du soir, en remplacement de
 
Annotationen