Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

La chronique des arts et de la curiosité — 1900

DOI Heft:
Nr. 35 (17 Novembre)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19755#0355
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
N" 35. — 1900

BUREAUX : 8, RUE FAVART

17 Novembre.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A I.A GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

Ùes abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

"r.jRIS ET DÉPARTEMENTS :

Un an. ......12 fr. | Six mois .• . 0......8 fr,

PROPOS DU JOUR

çVftRÎ<2 n va préparer le prochain Salon
Vms!*^! dans les locaux du Grand Palais;
ÇAg?>^^ le Concours hippique, de même,
PrS&Gdl y donnera ses réunions. 11 est
possible que les chevaux et les cavaliers
y soient au mieux, mais l'on sait déjà que
les peintures y seront fort mal. A part
quelques salles et des pourtours d'escalier,
où la lumière est bonne, le reste est inutili-
sable, au moins pour une exposition. C'est
ainsi que cet édifice coûteux répond à sa
destination; il est vrai qu'on a vojIu qu'il
servît à tant de choses !...

L'expérience qu'en ont faite récemment
la Décennale et la Centenale a démontré
l'insuffisance du lieu. Les Artistes français
sont décidés, malgré tout, à tenter à nouveau
l'épreuve. Bon courage ! Mais quel espoir
peuvent-ils conserver? Ce serait une illusion
singulière de compter sur les changements
que le Palais est destiné à bientôt subir.
Achever l'édifice, ce sera une occasion de le
modifier, non de le transformer. Da rares
détails seront corrigés peut-être, qui n'ap-
porteront point la lumière souhaitée, et
l'ensemble demeurera ce qu'il est.

Et l'on parle de détruire la Galerie des
Machines, qui fut si heureusement hospita-
lière et qui avait le mérite de réunir l'espace
et la clarté ! Il semblerait prudent qu'on ne
se pressât point et qu'avant de jeter bas un
monument qui n'est pas sans beauté on
examinât sérieusement si son utilité est
périmée et si quelque autre monument en
offre une semblable.

Que l'on fasse cet examen, et la Galerie
des Machines aura bien des chances d'être
sauvée !

---■----* t . :*>*>* ; J-----

NOUVELLES

On procède en ce moment, au musée
du Louvre, à la mise sous verre de toutes les
petites toiles de la galerie, mesure décidée à
la suite de l'accident arrivé au Philosophe de
Rembrandt, que nous avons relaté naguère.

Le sculpteur Doublemard, l'auteur du
monument du maréchal Moncey, sur la place
Glichy et de la statue de Béranger, au square
du Temple, a laissé, en mourant, un testament
qui porte entre autres dispositions :

« Je lègue à l'Institut de France (section des
Beaux-Arts) mon mobilier et les objets qui
sont dans mon atelier de sculpteur, les sculp-
tures, maquettes, terres cuites, tableaux, des-
sins, bronzes et objets d'art, tapisseries.

Le tout sera vendu ; avec le produit de cette
vente et le produit des valeurs que j'aurai le
jour de mon décès et que je lègue audit Ins-
titut, il sera acheté une rente 3 0/0 sur l'État
français.

Les arrérages seront donnés chaque année
à l'École des Beaux-Arts de Paris, où je charge
l'Institut d'établir un concours qui portera
mon nom, pour préparer les élèves sculp-
teurs au concours du grand prix de Rome. »

M. Doublemard lègue, en outre, au musée
du Louvre le fameux portrait du général
Ghangarnier, par Horace Vernet, si souvent
reproduit par la gravure.

Notre collaborateur M. P. Gusman
nous écrit de Rome que les fouilles du Forum,
dont nous parlions dans la Chronique du
35 août, ont amené, près de la fontaine
Juturna, la découverte d'un grand nombre de
 
Annotationen