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La chronique des arts et de la curiosité — 1900

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Nr. 29 (8 Septembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19755#0303
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N° 29. — 1900

BUREAUX : 8, RUE FAVART

8 Septembre.

LA :

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

paraissant le SAMEDI MATIN

Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

i.iRIS ET DÉPARTEMENTS :

Un an.........12 fr. | Six mois . ......8 fr,

PROPOS DU JOUR

i blasé soit-on sur les jeux de la
politique et du hasard, quelque
trouble vous saisit à la lecture du
fascicule de l'Officiel où se trouve,
inséré le décret portant « nominations dans
l'ordre ae la Légion d'honneur, à propos de
l'Exposition Universelle. » Les étrangetés y
abondent; des absences se constatent, inex-
plicables...

En ce qui concerne les arts d'application
— les arts du bois, du verre et la céramique
notamment — la limite permise à l'oubli
des droits acquis semble dépassée. Il serait
oiseux de citer ici des noms illustres qui
sont dans le souvenir ou sur les lèvres de
chacun. Les pouvoirs publics seuls les igno-
rent.

Pourtant, gardons l'espoir d'un possible
retour de justice. Le crédit supplémentaire
de distinctions ouvert au gouvernement n'est
pas épuisé, à ce qu'on assure ; les membres
des deux Chambres vaquent au fond des
provinces, et de loin leur influence s'exerce
inoins tyrannique. Que les ministres se
hâtent le mettre à profit cette t êve heureuse,
rare, et que le- c m-eils des sages de sens et
de goût l'emportent, cette fo^, sur les pau-
vres intrigues des électeurs influents.

L'abus serait intolérable de demeurer plus
longtemps dupe de la complaisance et de se
refu-er, après les plus catégoriques avertis-
sements, à réparer la sottise ou l'erreur.
Errare humanum est, dit le vieil adage;
sedperseverare diabolieum...

NOUVELLES

**# Ont été inaugurés pendant la dernière
quinzaine :

A Libourne, un monument à la mémoire du
capitaine de Géréaux, œuvre du statuaire
Granet et de l'architecte Maurice Dupuis ;

A Bazoches-du-Morvan, une statue de Vau-
ban ;

Le 19 août, à Saint-Brieuc, un monument à
la mémoire du docteur Rochard ;

Le 2 septembre, à Saint-Servan, un monu-
ment à l'amiral Bouvet, œuvre du sculpteur
Pierre Ogé et de l'architecte Victor Prioul.

M. Scellier de Gisors, architecte du
Luxembourg, vient d'entreprendre l'impor-
tante restauration, dans l'éclat primitif de
son décor intérieur, du palais de Marie de
Médicis, où n'avaient été tentés jusqu'à ce
jour que des nettoyages superficiels.

La partie la plus intéressante de ce travail,
pour lequel les crédits, cette fois, n'ont pas
été marchandés à l'éminent artiste, est la re-
mise en état de la grande Galerie des Fêtes
occupant toute la façade sur la cour d'hon-
neur. Cette galerie avait été déplorablement
divisée par de grands paravents et servait de
salle de lecture et de correspondance pour les
membres du Sénat. M. Scellier de Gisors l'a
débarrassée de ces divisions, l'a restaurée et
lui a rendu toute sa splendeur première-
La Galerie des Bustes, qui la précède, est
également restaurée et on commencera au-
jourd'hui même la remise à neuf de la salle
des séances.

Tout sera terminé aux premiers jours d'oc-
tobre. . .j

On annonce, enfin, que le Conseil d'État
s'est décidé à accepter le legs de Gustave Mo-
 
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