DOI Heft:
Nr. 40 (22 Décembre)
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ET DE LA CURIOSITÉ
= Art et décoration (décembre). — L'Orfè-
vrerie à l'Exposition, par M. Paul Vitry (26 grav).
= L'Ameublement à l'Exposition (3* article),
par M. G. Soulier (10 reprod.).
= La Céramique à l'Exposition, par A. San-
dier iav. 32 grav. dans le texte et une planche en
couleur, Soupière en porcelaine de Rœrstrand).
— L'Art décoratif (décembre). — Compte
rendu, par M. R. Salvador, de l'exposition de la
Société moderne des Beaux-Arts (9 reprod.).
■— La Céramique architecturale à l'Exposi-
tion, par M. Cli. Saunier (5 ill. et 2 planches).
— Les.Tissus de tenture à l'Exposition, par
M. A. Germain (25 reprod.J.
— Quelques meubles, par M. G.-M. Jacques
(5 grav.).
— La Décoration du fer, par M. Lucien Ma-
gne (14 grav.).
— Épilogue de l'Exposition, par M. G -M.
Jacques.
P Kunst und Kunsthandwerk (1900, fasc. 10).
— M. J. Dernjac donne une description histo-
rique et descriptive détaillée du palais Har-
rach, à Vienne, accompagnée de 13 gravures re-
produisant la vue extérieure et plusieurs salles
intérieures de cette somptueuse demeure de la fin
du xvn* siècle.
p Étude de M. W. Fred sur tes Industries du
métal à l'Exposition Universelle de Paris (14
reprod.).
P M. F. Minkus nous fait connaître une belle
buire en étain ciselée, du xvi" siècle, conservée
au musée de Ling (3 grav.).
(11° fasc). — Importante et intéressante étude
de M. J. Folnesics sur l'artiste autrichien Franz
Hein, peintre de portraits, de scènes légendaires,
de paysages, etc., pleins de sentiment et de sens
décoratif (26 reprod., dont une planche en cou-
leurs).
P L'Histoire de Vart et l'économie sociale,
par M. Th. Volbehr.
P Des nouvelles de la vie artistique, à Vienne,
complètent, comme d'habitude, ces deux livrai-
sons.
-f- Die Kunst unserer Zeit (XI" année, fas-
cicules 10, 11 et 12). — Livraisons entièrement
consacrées à une importante étude de M. Al.
Heilmeyer sur La Sculpture allemande (av. 90
reprod. hors texte et dans le texte, d'après Thor-
waldsen, Schadow, Rauch, Haîhnel, Rietschel,
Schilling, Hildebrand, R. Begas, Maison, Sefî-
ner, Stuck, Flossmann, Klinger, etc.)
BIBLIOGRAPHIE
Paul Vitry et Gaston Bhière. — Le Buste de
Jean-Florent de Vallières, par J.-B. Le-
moyne, au musée de Tours. — Tours, imp.
P. Bousrez. In-8°, 12 p., av. 1 planche.
Il existe dans les musées, surtout dans ceux
de province, des ouvrages dont l'état civil n'est
pas établi, « inconnus par un maître inconnu »,
391
auxquels, trop souvent, on n'accorde pas assez
d'attention. Certains d'entre eux, cependant, mé-
riteraient un traitement plus équitable et réser-
veraient parfois aux historiens qui les étudie-
raient le plaisir d'une découverte intéressante.
C'est le cas du très beau busle en terre cuite
que l'on voit au musée de Tours et qui figura à
l'exposition des portraits nationaux en 1878. Deux
jeunes historiens d'art, MM. P. Vitry et G. Brière,
piqués par les incertitudes et les obscurités qui
planaient sur cette œuvre remarquable, désignée
seulement par quelques-uns comme étant le por-
trait de Jean-Florent de Vallières, lieutenant-gé-
néral des armées du Roi, résolurent de les éclair-
cir. Grâce à eux, nous savons maintenant de
façon indisculable qu'il s'agit bien là de ce per-
sonnage, et leur argumentation en faveur de l'at-
tribution à J.-B. Lemoyne de ce buste magistral
n'est pas moins solide, ni moins probante. Les tra-
vailleurs et curieux d'art leur sauront gré de cette
contribution apportée à l'histoire de la sculpture
française.
A. M.
M. Albert Soubies vient de publier, chez l'édi-
teur Flammarion, dans sa charmante collection
de l'Almanach des Spectacles, un nouveau
volume — le vingt-huitième, année 1899 — (petit
in-8, 150 p.), orné, comme les précédents, d'une
jolie eau-forte de M. Lalauze.
NECROLOGIE
Nous avons le regret d'apprendrs la mort de
M. Charles-Henri Jeidels, artiste peintre paysa-
giste, membre de la Société Nationale des Beaux-
Arts, décédé à Hyères dans sa trente-sixième
année, après une longue maladie. M. Jeidels était
né à Bàle et demeurait à Paris. Il exposait des
paysages et des figures de genre traités avec dé-
licatesse, où l'on retrouvait souvent une note
mélancolique. A l'Exposition Universelle, il avait
un petit paysage plein de fraîcheur : La Baie du
Mont Saint-Michel, vue des hauteurs d'Avranches,
ellet de matin.
On annonce de Marseille la mort de M. Revoil,
architecte des monuments historiques à Nîmes,
doyen des architectes du gouvernement, père du
ministre de France à Tanger.
Il était né à Aix le 19 juin 1822. Élève de Caris-
tie, il était entré à l'École des Beaux-Arts en 1845.
Il commença à exposer au Salon de 1846, où il
avait envoyé plusieurs planches sur l'état actuel
et la restauration de l'abbaye de Montmajour,
près d'Arles, dont il s'occupa à diverses reprises.
Il a dirigé, dans le Midi, la restauration d'un
grand nombre de monuments romans. Il n'est
guère de grande ville de Provence ou de Langue-
doc où il n'ait construit quelque chapelle ou
quelque église. La cathédrale de Marseille est le
plus connu des monuments édifiés par lui.
Il a publié aussi différents ouvrages, notam-
ment VArchitecture romane du Midi de la
France. A l'Exposition Universelle de 1900, où
il obtint une médaille d'or, il avait envoyé des
œuvres intitulées : Ciborium du maître autel de
la cathédrale de Marseille et Porte en bronze
de l'église Notre-Dame de la Garde à Mar-
= Art et décoration (décembre). — L'Orfè-
vrerie à l'Exposition, par M. Paul Vitry (26 grav).
= L'Ameublement à l'Exposition (3* article),
par M. G. Soulier (10 reprod.).
= La Céramique à l'Exposition, par A. San-
dier iav. 32 grav. dans le texte et une planche en
couleur, Soupière en porcelaine de Rœrstrand).
— L'Art décoratif (décembre). — Compte
rendu, par M. R. Salvador, de l'exposition de la
Société moderne des Beaux-Arts (9 reprod.).
■— La Céramique architecturale à l'Exposi-
tion, par M. Cli. Saunier (5 ill. et 2 planches).
— Les.Tissus de tenture à l'Exposition, par
M. A. Germain (25 reprod.J.
— Quelques meubles, par M. G.-M. Jacques
(5 grav.).
— La Décoration du fer, par M. Lucien Ma-
gne (14 grav.).
— Épilogue de l'Exposition, par M. G -M.
Jacques.
P Kunst und Kunsthandwerk (1900, fasc. 10).
— M. J. Dernjac donne une description histo-
rique et descriptive détaillée du palais Har-
rach, à Vienne, accompagnée de 13 gravures re-
produisant la vue extérieure et plusieurs salles
intérieures de cette somptueuse demeure de la fin
du xvn* siècle.
p Étude de M. W. Fred sur tes Industries du
métal à l'Exposition Universelle de Paris (14
reprod.).
P M. F. Minkus nous fait connaître une belle
buire en étain ciselée, du xvi" siècle, conservée
au musée de Ling (3 grav.).
(11° fasc). — Importante et intéressante étude
de M. J. Folnesics sur l'artiste autrichien Franz
Hein, peintre de portraits, de scènes légendaires,
de paysages, etc., pleins de sentiment et de sens
décoratif (26 reprod., dont une planche en cou-
leurs).
P L'Histoire de Vart et l'économie sociale,
par M. Th. Volbehr.
P Des nouvelles de la vie artistique, à Vienne,
complètent, comme d'habitude, ces deux livrai-
sons.
-f- Die Kunst unserer Zeit (XI" année, fas-
cicules 10, 11 et 12). — Livraisons entièrement
consacrées à une importante étude de M. Al.
Heilmeyer sur La Sculpture allemande (av. 90
reprod. hors texte et dans le texte, d'après Thor-
waldsen, Schadow, Rauch, Haîhnel, Rietschel,
Schilling, Hildebrand, R. Begas, Maison, Sefî-
ner, Stuck, Flossmann, Klinger, etc.)
BIBLIOGRAPHIE
Paul Vitry et Gaston Bhière. — Le Buste de
Jean-Florent de Vallières, par J.-B. Le-
moyne, au musée de Tours. — Tours, imp.
P. Bousrez. In-8°, 12 p., av. 1 planche.
Il existe dans les musées, surtout dans ceux
de province, des ouvrages dont l'état civil n'est
pas établi, « inconnus par un maître inconnu »,
391
auxquels, trop souvent, on n'accorde pas assez
d'attention. Certains d'entre eux, cependant, mé-
riteraient un traitement plus équitable et réser-
veraient parfois aux historiens qui les étudie-
raient le plaisir d'une découverte intéressante.
C'est le cas du très beau busle en terre cuite
que l'on voit au musée de Tours et qui figura à
l'exposition des portraits nationaux en 1878. Deux
jeunes historiens d'art, MM. P. Vitry et G. Brière,
piqués par les incertitudes et les obscurités qui
planaient sur cette œuvre remarquable, désignée
seulement par quelques-uns comme étant le por-
trait de Jean-Florent de Vallières, lieutenant-gé-
néral des armées du Roi, résolurent de les éclair-
cir. Grâce à eux, nous savons maintenant de
façon indisculable qu'il s'agit bien là de ce per-
sonnage, et leur argumentation en faveur de l'at-
tribution à J.-B. Lemoyne de ce buste magistral
n'est pas moins solide, ni moins probante. Les tra-
vailleurs et curieux d'art leur sauront gré de cette
contribution apportée à l'histoire de la sculpture
française.
A. M.
M. Albert Soubies vient de publier, chez l'édi-
teur Flammarion, dans sa charmante collection
de l'Almanach des Spectacles, un nouveau
volume — le vingt-huitième, année 1899 — (petit
in-8, 150 p.), orné, comme les précédents, d'une
jolie eau-forte de M. Lalauze.
NECROLOGIE
Nous avons le regret d'apprendrs la mort de
M. Charles-Henri Jeidels, artiste peintre paysa-
giste, membre de la Société Nationale des Beaux-
Arts, décédé à Hyères dans sa trente-sixième
année, après une longue maladie. M. Jeidels était
né à Bàle et demeurait à Paris. Il exposait des
paysages et des figures de genre traités avec dé-
licatesse, où l'on retrouvait souvent une note
mélancolique. A l'Exposition Universelle, il avait
un petit paysage plein de fraîcheur : La Baie du
Mont Saint-Michel, vue des hauteurs d'Avranches,
ellet de matin.
On annonce de Marseille la mort de M. Revoil,
architecte des monuments historiques à Nîmes,
doyen des architectes du gouvernement, père du
ministre de France à Tanger.
Il était né à Aix le 19 juin 1822. Élève de Caris-
tie, il était entré à l'École des Beaux-Arts en 1845.
Il commença à exposer au Salon de 1846, où il
avait envoyé plusieurs planches sur l'état actuel
et la restauration de l'abbaye de Montmajour,
près d'Arles, dont il s'occupa à diverses reprises.
Il a dirigé, dans le Midi, la restauration d'un
grand nombre de monuments romans. Il n'est
guère de grande ville de Provence ou de Langue-
doc où il n'ait construit quelque chapelle ou
quelque église. La cathédrale de Marseille est le
plus connu des monuments édifiés par lui.
Il a publié aussi différents ouvrages, notam-
ment VArchitecture romane du Midi de la
France. A l'Exposition Universelle de 1900, où
il obtint une médaille d'or, il avait envoyé des
œuvres intitulées : Ciborium du maître autel de
la cathédrale de Marseille et Porte en bronze
de l'église Notre-Dame de la Garde à Mar-