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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 5.1879

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Gamurrini, Gian F.: Les vases étrusco-campaniens
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https://doi.org/10.11588/diglit.25602#0046

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— 38

LES VASES ÉTRUSCO-CAMPANIENS.
( PLANCHE H. )
L'art industriel de l'antiquité classique a produit un genre de vases
qui se distingue par son vernis noir et brillant, ses formes élégantes
et les reliefs de style proprement grec ou heureusement imité du grec,
reliefs obtenus par le moulage, qui dessinent des ornements, des têtes
ou des figures. Jusqu'à présent cette classe de céramiques a plutôt
obtenu l'admiration des amateurs et des artistes, qu'elle n'a attiré
l'observation et l'étude attentive des archéologues. Sans doute plus
d'un savant, comme MM. le baron de Witte, Helbig, Benndorf,
Klügmann, Birch et d'autres encore (1), a dit quelques mots de l'im-
portance des vases en question, de leur diffusion par un commerce
étendu, de leurs fabriques, du temps où ils ont dû être exécutés, enfin
de leur rapport avec l'histoire des vases peints. Mais les jugements
de ces érudits ont été le résultat d'un coup d'œil éclairé par une pra-
tique générale des monuments, plus que d'un examen spécial et mi-
nutieux des objets étudiés en eux-mêmes. Ils ont effleuré le sujet, mais
ne l'ont pas creusé jusqu'au tuf ; et celui-ci n'a pas été jusqu'à présent
approfondi comme il le mérite.
Il me paraît donc qu'il y a lieu d'éclaircir plus complètement la
question, de manière à faire aux vases à reliefs et à vernis noir bril-
lant la place qui leur appartient dans la céramique ancienne, dans
l'histoire de l'industrie gréco-italique. Ces points une fois bien établis,
il en ressortira quelque lumière qui se reflétera sur les autres monu-
ments de la même époque, dus à la transplantation de l'art grec dans
l'Etrurie et à Rome, et à la fusion du génie des deux races, helléni-
que et italique.
Les vases de la classe dont nous traitons, ou leurs fragments, sont
fréquemment rendus par les fouilles à la lumière, surtout dans l'Italie
centrale. Il n'y a pas de musée en Europe qui n'en possède quelques
échantillons. Mais le plus riche incontestablement en ce genre est le
Musée Etrusque de Florence. C'est dans sa magnifique collection
qu'ont été choisis les dix vases représentés dans la planche 6, comme
spécimens de la nature des poteries que nous quaünons d'é^rMyco-cotw-
ainsi que de l'élégance et de la variété de leurs formes.
(4) Je Musc areA., 1866, p. 242-246;
1867, p. 129; 1874, p. 82, 88 et 146; ylMM. Je
arcA., 1872, p. 284-287; 1874, p. 295-297 ;

Bircti, o/'aMcieMf poMery, 2o ëdit., p. 164-
168.
 
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