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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 5.1879

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Gamurrini, Gian F.: Les vases étrusco-campaniens
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Lenormant, François: [Text]
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https://doi.org/10.11588/diglit.25602#0058

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— 80 —

que les cistes de Préneste et les miroirs décorés déjà
connus pour appartenir à la période de la décadence de la cëramo-
graphie, ont été principalement fabriqués et ont atteint leur plus
complète perfection au ni" siècle av. J.-C. Une grande attention
apportée aux moindres circonstances des trouvailles et des fouilles
permettra aux archéologues de multiplier les exemples et les appli-
cations de ce genre. Mais je m'arrête ici, et mon objet sera rempli si
l'on veut bien admettre que je suis parvenu à fixer exactement la
place des céramiques ëtrusco-campaniennes dans la merveilleuse
histoire de l'art antique.
Arezzo, janvier 1879.
G.-F. GAMURRINÏ.

Les découvertes capitales de Mycënes et de Spata, comme celles qui s'opèrent
en ce moment dans le voisinage de Nauplie, ont appelé l'attention des savants plus
qu'elle ne l'avait été jusqu'à présent sur l'étude des sépultures de la Grèce anté-
rieures au développement original et indépendant de la civilisation hellénique. Et
dans le même temps les fouilles de Camiros et de Cypre ont fourni à cette étude
de précieux éléments de comparaison, aussi bien que l'exploration méthodique de
quelques tombes d'époque très-ancienne dans les nécropoles du Latium et de
l'Étrurie. Nous commençons ainsi à pénétrer dans la connaissance intime de la
période historique où la Grèce et l'ïtalie étaient entièrement livrées aux influences
orientales, propagées principalement par les navigateurs phéniciens, et dans cette
période la science est dès à présent en mesure de lixer quelques dates.
En 1860 j'ai découvert à Mégare une sépulture de cette époque. J'ai déjà
parlé ailleurs de ma découverte (1), mais connue c'était dans un ouvrage plutôt
historique qu'archéologique , ces faits ont passé assez inaperçus des antiquaires.
Je crois donc utile d'y revenir, d'autant plus que le tombeau de Mégare me
semblé offrir plus d'intérêt maintenant qu'il n'est plus isolé, mais peut être rattaché
à tout un ensemble de trouvailles analogues.
La sépulture se trouvait dans l'intérieur de la ville hellénique, presque immé-
diatement au pied des murailles dites pélasgiques ou cyclopéennes de l'acropole de
la Caria (2), sur là pente méridionale de la colline. Elle se composait d'une sorte
de sarcophage grossièrement formé de sept dalles du calcaire coquiliier du pays, le
des anciens (3), et le corps y avait été déposé sans avoir passé par
le bûcher. A l'intérieur, avec les ossements, presque réduits en poussière par la
vétusté, j'ai recueilli :

(1) Les premières cùùùsahoHs, t. II, p. 383.
(2) Sur la distinction des deux acropoles de
Mégare, Caria et Alcathoos, ainsi que sur rem-
placement respectif de chacune d'elles, vov.

Rhangabë, Ilfém. présent, pur dtr.saa.àd'ûcad. des
JwscriptÙMM, Ire série, t. V, Ire partie, p. 215.
(3) Sur cette pierre et son identité avec le
xoyX'Ttf voy. Rhangabë, Mëm. cit.. p 296
et suiv.
 
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