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franchir, sons peine de mort, le parvis intérieur n'étant accessible
qu'aux Juifs, à l'état de pureté. Il y a quelques années, M. Cb. Cler-
mont-Ganneau a retrouvé dans une muraille, de construction relati-
vement moderne, une des inscriptions grecques qui prévenaient les
Gentils du sort qui leur était réservé, s'ils se permettaient de franchir
cette enceinte sacrée (1). Qu'est devenue cette inscription dont la dé-
couverte a lait naguère tant de bruit dans le monde des archéologues?
Je l'ignore. Enlevée par le Pacha gouverneur, elle est allée, Dieu
sait où !
F. DE SAULCY.
La mosaïque de Lambëse , représentant /es (ÙMù't? Ya/sous, publiée dans la
planche 22 de cette année de la türcAéo/oy/yMe, a été signalée et décrite
pour la première fois par M. L. Renier, dans un rapport qu'il adressait au
ministre,, le 17 décembre 1852, pendant sa seconde mission scientilique en
Algérie (2). Elle a été trouvée , en 18S1 , dans le camp même de la m" légion
Augusta , à une centaine de mètres au sud-ouest du prætorium. Elle formait le
pavé d'une petite salle carrée qui contenait un autel, encore en place, cet autel a
été depuis apporté à Paris ; il est aujourd'hui conservé au Cabinet des antiques de
la Bibliothèque Nationale et porte une inscription qui fait connaître la destination
du lieu où il a été découvert :
D O M Y I
DIVINAE
AVGG]])]]
L-CAECILI
VSVRBA
NVS OPT
VALCVRO
PERIARM
P O SVIT
(4) Ch. Clermont-Gatineau, PetiMearcAéoioyime,
nouv. sér., t. XX4H (4872), p. 214 et s., 290 et s.
pi. x ; Comptes rendes de t Académie des Inscrip-
tions, 4872, p. 470 et s.;Ant. Héron de Vihefosse,
Notice des niOMwnents provenant de ta Palestine an
honore, a" 8.
(2) Archives des Vissions scientismes, 4 re série,
t. III, p. 345 et suiv. ; la mosaïque est décrite
p. 324. M. L. Renier possède un très-bon dessin
de cette mosaïque, exëculë par un sous-ofücier
de tirailleurs qui l'accompagnait pendant son ex-
ploration.
franchir, sons peine de mort, le parvis intérieur n'étant accessible
qu'aux Juifs, à l'état de pureté. Il y a quelques années, M. Cb. Cler-
mont-Ganneau a retrouvé dans une muraille, de construction relati-
vement moderne, une des inscriptions grecques qui prévenaient les
Gentils du sort qui leur était réservé, s'ils se permettaient de franchir
cette enceinte sacrée (1). Qu'est devenue cette inscription dont la dé-
couverte a lait naguère tant de bruit dans le monde des archéologues?
Je l'ignore. Enlevée par le Pacha gouverneur, elle est allée, Dieu
sait où !
F. DE SAULCY.
La mosaïque de Lambëse , représentant /es (ÙMù't? Ya/sous, publiée dans la
planche 22 de cette année de la türcAéo/oy/yMe, a été signalée et décrite
pour la première fois par M. L. Renier, dans un rapport qu'il adressait au
ministre,, le 17 décembre 1852, pendant sa seconde mission scientilique en
Algérie (2). Elle a été trouvée , en 18S1 , dans le camp même de la m" légion
Augusta , à une centaine de mètres au sud-ouest du prætorium. Elle formait le
pavé d'une petite salle carrée qui contenait un autel, encore en place, cet autel a
été depuis apporté à Paris ; il est aujourd'hui conservé au Cabinet des antiques de
la Bibliothèque Nationale et porte une inscription qui fait connaître la destination
du lieu où il a été découvert :
D O M Y I
DIVINAE
AVGG]])]]
L-CAECILI
VSVRBA
NVS OPT
VALCVRO
PERIARM
P O SVIT
(4) Ch. Clermont-Gatineau, PetiMearcAéoioyime,
nouv. sér., t. XX4H (4872), p. 214 et s., 290 et s.
pi. x ; Comptes rendes de t Académie des Inscrip-
tions, 4872, p. 470 et s.;Ant. Héron de Vihefosse,
Notice des niOMwnents provenant de ta Palestine an
honore, a" 8.
(2) Archives des Vissions scientismes, 4 re série,
t. III, p. 345 et suiv. ; la mosaïque est décrite
p. 324. M. L. Renier possède un très-bon dessin
de cette mosaïque, exëculë par un sous-ofücier
de tirailleurs qui l'accompagnait pendant son ex-
ploration.