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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 5.1879

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Murray, A. S.: Marsyas: bronze trouvé à Patras$nElektronische Ressource
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Lenormant, François: [Text]
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https://doi.org/10.11588/diglit.25602#0256

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— 248 —

La hauteur du bronze de Patras est de 0 m. 863. Il a été acquis par ie Musée
Britannique en 1876.
A. S. MURRAY.

J'ajoute un post-scriptum à inintéressant article de M. A. S. Murray, pour signaler
un buste provenant d'une nouvelle réplique en marbre du Satyre ou Marsyas de
Myron, que je viens de voir à Rome dans la collection de M. le baron G. Raracco,
député au Parlement italien. Ce buste est d'une exécution bien supérieure à celle
de la statue du Musée de Latran, et il offre l'intérêt tout particulier d'une ressem-
blance singulièrement étroite avec le bronze de Patras, dans le rendu des cheveux
et de la barbe, ainsi que. dans l'expression du visage. M. Helbig, dont l'amicale
confraternité avait appelé mon attention sur ce précieux morceau, vient de le faire
mouler pour le Musée de Rerlin. On devra désormais en tenir compte comme d'un
des éléments importants de la question si ingénieusement traitée par le savant
conservateur-adjoint du Musée Britannique.
La collection de M. Baracco est peu nombreuse, mais parfaitement choisie, et
renferme un certain nombre de marbres grecs d'une haute valeur. J'y ai noté une
statuette en rouge antique, découverte dans la Sabine, qui représente une FytA'o-
pAore CM^<? (AoiuysMyue, imitée d'un original du v" siècle avant l'ère chrétienne.
Elle offre le second exemple que je connaisse de l'emploi de la nébride pour en
faire une coiffure, comme dans la tête de bronze de la planche 13 de cette année
de la areAeo/oyfgMe. La vierge hydrophore a disposé la peau de faon sym-
bolique de manière à en couvrir sa tête et à en former en même temps le coussinet
sur lequel repose son vase.
Dans la même collection se remarque un choix restreint, mais très-intelligemment
fait, de vases peints. Un des plus intéressants est un lécythos à figures rouges,
d'un travail des plus lins, qui provient de la nécropole de Crotone, ville que
M. le baron Baracco représente à la Chambre des députés. On y voit une femme
assise, tenant un miroir. Le style est exactement celui du vase de la Tr^AfsoM
tfAA'ajoAy/e (1)^ que M. le baron de Witte, en le publiant, proposait dubitativement
de rapporter à une fabrique tarentine. C'est aussi celui des deux ou trois vases
moins fins que j'ai pu examiner tout récemment entre les mains de particuliers à
Crotone. Voici donc une fabrique céramographique nouvelle dont la patrie commence
à se déterminer. Pourtant, avec le petit nombre de faits qu'il m'a été donné d'ob-

(4) d?:m. ardu, t. XXXV (tSCS), pl. H.
Cecharmant vase,actuellement au MusëeduLouvre,
a fait partie de la collection Paravev, vendue au

mois de février 1879. Voy. J. de Witte, Cutaf.
Parawy, n° 56.
 
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