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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 5.1879

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Leblanc, J.: Bas-Relief du Musée de Vienne
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Maspero, Gaston: Les peintures des tombeaux égyptiens: et la mosaïque de Palestrine
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https://doi.org/10.11588/diglit.25602#0085

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— 77 —

descend dans le sein de la mer(I) ; snr l'autre on voit seulement la
partie inférieure du torse, la cuisse et une partie de la jambe droite
d'une figure d'enfànt (2).
J. LEBLANC,
Conservateur du Musée de Vienne (Isère).

LES PEINTURES DES TOMBEAUX ÉGYPTIENS
ET LA MOSAÏQUE DE PALESTRINE.

Les chambres accessibles des tombeaux égyptiens sont décorées, à
l'ordinaire, de peintures représentant les scènes de la vie civile et
domestique. K Le prince Khnoumhotpou, fils de Nouhri, dit une
inscription de Beni-Hassan, a fait ceci en monument de soi-méme,
dès l'instant qu'il commença de travaillera son tombeau, rendant son
nom florissant à toujours, et se figurant lui-méme pour jamais en sa
syringe funéraire, rendant le nom de ses familiers florissant, et
figurant, chacun selon son emploi, les ouvriers et les gens de sa
maison ; il a réparti entre les serfs tous les métiers et a montré tous
les subordonnés (?) tels qu'ils sont. B On les voit tous, en effet,
Khnoumhotpou et ses enfants, les pécheurs, les artisans, les bergers,
les prêtres. Les paysans labourent, sèment, récoltent; le potier tourne
ses vases et les cuit au four; les tisserands sont accroupis devant la
trame ; les danseurs exécutent leurs pas les plus brillants : c'est la vie
égyptienne saisie sur le vif et fixée, depuis cinquante siècles, sur une
muraille d'hypogée. Chaque paroi forme comme un tableau dont les
parties, distribuées en registres, montent et s'étagent du sol jusqu'au
plafond. Quelquefois, les scènes n'ont aucun lien entre elles et repré-
sentent des actions indépendantes, accomplies à différents moments
de l'année, en des endroits différents. Quelquefois, l'ordre dans lequel
elles sont rangées est tel qu'on y doit reconnaître, malgré les défauts
de la perspective, une composition d'intention et d'effet voulu. Le
peintre s'est placé sur le Nil, par exemple, et a reproduit tout ce qui
se passait entre lui et l'extrême horizon. Au bas de la paroi, le Nil
coule à pleins bords : des bateaux passent, des matelots, montés sur
des canots de papyrus, échangent des coups de gaffe ou chassent l'bip-
(I) Delorme, DMcrtp^ow^M Freume, { (2) Delorme, p. 307, n° 315.
p. 153, n" 86.

ti
 
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