GAZETTE ARCHÉOLOGIQUE
RECUEIL RE MONUMENTS
POUR SERVIR A LA CONNAISSANCE ET A L’HISTOIRE DE L’ART ANTIQUE
LES POTERIES ITALIQUES PRIMITIVES >
En traitant ici même des vases étrusques de bucchero nero, j’ai
dit (1) que cette sorte de poterie, sous sa forme première, était la
continuation et le perfectionnement de la plus ancienne céramique
italiote , d’une terre grise ou d’un brun noir , lustrée au polissoir et
décorée de dessins géométriques incisés, toutes les fois qu’elle offre
une ornementation. On passe par des transitions presque insensibles
de l’une à l’autre de ces variétés de poteries, que M. Rircli (2) a
désignées par les noms de brown ware et de black ware.
Avant de reprendre, comme je l’ai promis, la série de mes études
sur les terres nomes étrusques , sujet que je suis loin d’avoir épuisé
dans une première dissertation, je crois nécessaire d’enregistrer ici
quelques détails plus précis et plus développés sur la poterie brune
italique d’époque plus ancienne, en y faisant usage des observations
et des faits nouveaux que j’ai pu glaner dans mon dernier voyage en
Italie. Et d’abord, je dois l’envoyer, pour la liaison que j’indiquais
déjà entre la poterie italique du premier âge du fer et celle des
terramares de l’Emilie , qui en représentent les premiers essais encore
grossiers, à la démonstration définitive qui en a été donnée depuis
par mon savant ami M. Helbig , dans un livre que l’on peut proposer
comme un modèle de fine et pénétrante critique (3).
(1) Gazette archéologique, 1879, p. 104 et s.
(2) History of ancient pottery, lr° édit., t. II,
p. 195-199; voy. aussi J. de Witte, Études sur
es vases peints, p. 50.
Gazette Archéologique. -- 6® Année. — N* 1. — Janvier
(3) Die Italiker in der Poehene , Beitrœge zur
altitalischen Kultur-und Kunstgeschichte, Leipzig,
1879.
1880.
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RECUEIL RE MONUMENTS
POUR SERVIR A LA CONNAISSANCE ET A L’HISTOIRE DE L’ART ANTIQUE
LES POTERIES ITALIQUES PRIMITIVES >
En traitant ici même des vases étrusques de bucchero nero, j’ai
dit (1) que cette sorte de poterie, sous sa forme première, était la
continuation et le perfectionnement de la plus ancienne céramique
italiote , d’une terre grise ou d’un brun noir , lustrée au polissoir et
décorée de dessins géométriques incisés, toutes les fois qu’elle offre
une ornementation. On passe par des transitions presque insensibles
de l’une à l’autre de ces variétés de poteries, que M. Rircli (2) a
désignées par les noms de brown ware et de black ware.
Avant de reprendre, comme je l’ai promis, la série de mes études
sur les terres nomes étrusques , sujet que je suis loin d’avoir épuisé
dans une première dissertation, je crois nécessaire d’enregistrer ici
quelques détails plus précis et plus développés sur la poterie brune
italique d’époque plus ancienne, en y faisant usage des observations
et des faits nouveaux que j’ai pu glaner dans mon dernier voyage en
Italie. Et d’abord, je dois l’envoyer, pour la liaison que j’indiquais
déjà entre la poterie italique du premier âge du fer et celle des
terramares de l’Emilie , qui en représentent les premiers essais encore
grossiers, à la démonstration définitive qui en a été donnée depuis
par mon savant ami M. Helbig , dans un livre que l’on peut proposer
comme un modèle de fine et pénétrante critique (3).
(1) Gazette archéologique, 1879, p. 104 et s.
(2) History of ancient pottery, lr° édit., t. II,
p. 195-199; voy. aussi J. de Witte, Études sur
es vases peints, p. 50.
Gazette Archéologique. -- 6® Année. — N* 1. — Janvier
(3) Die Italiker in der Poehene , Beitrœge zur
altitalischen Kultur-und Kunstgeschichte, Leipzig,
1879.
1880.
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