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pagnie d’Éros, qui se tient debout auprès de lui, s’appuyant sur une
colonne, et qui est de plus petite taille. L’association du dieu du vin
et de celui de l’amour est fréquente sur les monuments antiques,
surtout avec le Dionysos au type imberbe et juvénile.
E. LIÉNARD.
En groupant les exemples , jusqu’ici très peu nombreux, de la représentation de
la naissance de Dionysos, sortant de la cuisse de son père Zeus, que nous offrent
les vases peints, Raoul Rochette (1) et M. Stephani (2) ont cité celui dont la
figure se trouve dans un des volumes de dessins inédits provenant de Millin, que
possède le Cabinet des estampes de la Bibliothèque Nationale. Ce dessin est resté
jusqu’à présent inédit. Il est aussi mauvais que possible , fait par une main singu-
lièrement maladroite et inexpérimentée. Malgré ces défauts, il m’a paru qu’il
méritait d’être publié, réduit au tiers par le procédé de clichage photographique de
Gillot, d’abord à cause de la rareté du sujet, puis parce que l’on ignore absolument
ce qu’est devenu le monument original, dont, par conséquent, ce piteux dessin
(1) Choix de peintures de Pompéi, p. 81. I (2) Compte-rendu de la Commission archéologique
I de Saint-Pétersbourg, 1861, p. 13.
pagnie d’Éros, qui se tient debout auprès de lui, s’appuyant sur une
colonne, et qui est de plus petite taille. L’association du dieu du vin
et de celui de l’amour est fréquente sur les monuments antiques,
surtout avec le Dionysos au type imberbe et juvénile.
E. LIÉNARD.
En groupant les exemples , jusqu’ici très peu nombreux, de la représentation de
la naissance de Dionysos, sortant de la cuisse de son père Zeus, que nous offrent
les vases peints, Raoul Rochette (1) et M. Stephani (2) ont cité celui dont la
figure se trouve dans un des volumes de dessins inédits provenant de Millin, que
possède le Cabinet des estampes de la Bibliothèque Nationale. Ce dessin est resté
jusqu’à présent inédit. Il est aussi mauvais que possible , fait par une main singu-
lièrement maladroite et inexpérimentée. Malgré ces défauts, il m’a paru qu’il
méritait d’être publié, réduit au tiers par le procédé de clichage photographique de
Gillot, d’abord à cause de la rareté du sujet, puis parce que l’on ignore absolument
ce qu’est devenu le monument original, dont, par conséquent, ce piteux dessin
(1) Choix de peintures de Pompéi, p. 81. I (2) Compte-rendu de la Commission archéologique
I de Saint-Pétersbourg, 1861, p. 13.