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Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: [Text]
DOI article:Chanot, E.: Vénus: bronze romain§hE. de Chanot
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.25601#0104
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donneraient à croire que j’admets l’explication de l’identité entre le nom d’ HpaxXvjç
et celui de Melqarth ; le nom de l’Hercule grec n’étant autre chose que celui du
dieu phénicien Melqarth retourné. Je n’ai pas fait la moindre allusion à cette
interprétation, ni dans ma communication à l’Académie, ni dans mon article de
la Gazette archéologique, parce que je ne la crois ni fondée, ni exacte.
J. de WITTE.
VÉNUS
BRONZE ROMAIN.
(Planche 15.)
La belle figurine de bronze, gravée dans cette planche, est haute
de 0m2l5. Fdle fait partie du riche cabinet d’antiquités deM. Auguste
Dutuit, à Rouen (1). C’est une Vénus h sa toilette, sortant du bain.
La déesse est debout et nue, sauf une draperie retenue entre ses
cuisses et sous le coude gauche, laquelle enveloppe sa jambe droite
et couvre par derrière toute la partie inférieure de son corps. Elle se
regardait dans un miroir, tenu de sa main droite et aujourd’hui dis-
paru ; elle approche du coin de sa bouche l’index de sa main gauche.
Ce bronze, acheté par son possesseur en Italie, est d’un excellent
travail romain du i®r siècle de l’ère chrétienne. La coiffure donnée à
la déesse est celle des femmes de la famille impériale à cette époque,
telles que nous les’voyons dans les effigies monétaires. Les traits du
visage ont une assez grande ressemblance avec ceux d’Antonia, la
fille de Marc-Antoine et d’Octavie, femme de Néron Drusus, mère de
Germanicus, de Liville et de l’empereur Claude. Cependant cette
ressemblance ne nous paraît pas assez caractérisée pour fournir ma-
tière à une détermination iconographique précise, et pour que l’on
désigne formellement le bronze de M. Dutuit comme représentant
Antonici en Vcnus.
E. de CHANOT.
(I) Collection Auguste Dutuit, Supplément, n° 887, pl. xxxy.
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donneraient à croire que j’admets l’explication de l’identité entre le nom d’ HpaxXvjç
et celui de Melqarth ; le nom de l’Hercule grec n’étant autre chose que celui du
dieu phénicien Melqarth retourné. Je n’ai pas fait la moindre allusion à cette
interprétation, ni dans ma communication à l’Académie, ni dans mon article de
la Gazette archéologique, parce que je ne la crois ni fondée, ni exacte.
J. de WITTE.
VÉNUS
BRONZE ROMAIN.
(Planche 15.)
La belle figurine de bronze, gravée dans cette planche, est haute
de 0m2l5. Fdle fait partie du riche cabinet d’antiquités deM. Auguste
Dutuit, à Rouen (1). C’est une Vénus h sa toilette, sortant du bain.
La déesse est debout et nue, sauf une draperie retenue entre ses
cuisses et sous le coude gauche, laquelle enveloppe sa jambe droite
et couvre par derrière toute la partie inférieure de son corps. Elle se
regardait dans un miroir, tenu de sa main droite et aujourd’hui dis-
paru ; elle approche du coin de sa bouche l’index de sa main gauche.
Ce bronze, acheté par son possesseur en Italie, est d’un excellent
travail romain du i®r siècle de l’ère chrétienne. La coiffure donnée à
la déesse est celle des femmes de la famille impériale à cette époque,
telles que nous les’voyons dans les effigies monétaires. Les traits du
visage ont une assez grande ressemblance avec ceux d’Antonia, la
fille de Marc-Antoine et d’Octavie, femme de Néron Drusus, mère de
Germanicus, de Liville et de l’empereur Claude. Cependant cette
ressemblance ne nous paraît pas assez caractérisée pour fournir ma-
tière à une détermination iconographique précise, et pour que l’on
désigne formellement le bronze de M. Dutuit comme représentant
Antonici en Vcnus.
E. de CHANOT.
(I) Collection Auguste Dutuit, Supplément, n° 887, pl. xxxy.