Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Per. 19.1898

DOI issue:
Nr. 2
DOI article:
Champeaux, Alfred de: L' ancienne École de Peinture de la Bourgogne, [2]
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.24683#0150

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
L’ANCIENNE ÉCOLE DE PEINTURE DE LA BOURGOGNE 137

A partir de 1430, Bellechose tomba en défaveur; la cour ne
séjournait plus que rarement à Dijon et Philippe le Bon trouvait en
Flandre des artistes autrement trempés que le vieux peintre de son
père. Ce dernier conservait encore le titre de valet de chambre, mais
ses appointements ne lui étaient plus payés régulièrement et, à plu-
sieurs reprises, il adressa des suppliques navrantes an maire de la
ville pour être déchargé de ses impositions, en considération de sa

LA VIE DE SAINT GEORGES, PAR HENRI BELLECHOSE
(Musée du Louvre)

pauvreté. Il mourut vers 1440; à cette date il n'habitait plus Dijon,
car son fils Guillaume remit au maire, à cette époque, une demande
en dégrèvement d’impôts, dans laquelle il parle de la mort de son
père.

Le plus connu des peintres des ducs de Bourgogne, Melchior
Broederlam a été bien souvent l’objet des recherches de ceux qui
s’occupent de l’histoire de l’art. On le croit né à Ypres et l’on a pré-
tendu qu’il n’avait jamais quitté cette ville. Bien que le prénom de
Melchior semble indiquer une origine colonaise, plusieurs textes
établissent l’existence de la famille de Broederlam à Ypres au xive siècle

XIX. — 3e PÉRIODE

18
 
Annotationen