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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Per. 19.1898

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Nr. 4
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Frizzoni, Gustavo: Un monument de sculpture Lombarde à Trévise
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https://doi.org/10.11588/diglit.24683#0301

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UN MONUMENT DU SCULPTURE LOMBARDE A T RÉ VI SE 285

glorieux musicien, aussi bien que les deux ligures de droite, repré-
sentent évidemment des partisans et des disciples du maître. Au
centre de la composition, les trois figures de femmes symbolisant
des Vertus viennent lui rendre hommage, sous la conduite de Mer-
cure aux talonnièrcs ailées, qui se détache de la partie la plus proé-
minente du relief et, pour cette cause, nous est parvenu, lui aussi,
sans tête et sans main droite. Plus difficile à expliquer est le groupe
des sept enfants (qui devaient être huit à l’origine), rangés au pied du

APOTHÉOSE DE F R A A' C 111 A O O A F F U K I O

trône. M. Sauf Ambrogio serait tenté d’y reconnaître la personnifica-
tion des chœurs angéliques ou des agréables créations littéraires du
poète. Pour nous, il nous semblerait plus naturel de les considérer
comme servant d’attribut à la figure de femme du milieu, dont les
bras sont mutilés et qui pourrait bien personnifier la Charité. Le
reste de la composition ferait allusion aux défaites encourues par les
adversaires de Franchi no Gaffurio : dans la figure de Marsyas aux
oreilles d’âne, on verrait Jean Spatarin, l’un d’entre eux, fouetté
par une Furie aux cheveux emmêlés de serpents et s’acheminant
vers une grotte d’où l’on voit sortir le Cerbère infernal ; les deux
enfants que ce Marsyas conduit à l’Enfer représenteraient, en ce cas,
ses propres créatures, c’est-à-dire ses créations artistiques condam-
nées à périr ; le petit homme aux longues oreilles, enfin, assis dans
une niche au-dessus de la composition, ne serait autre que Ramos,
 
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