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Monatshefte für Kunstwissenschaft — 9.1916

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Geiger, Benno: Giacomo Francesco Cipper, genannt "Todeschini"
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https://doi.org/10.11588/diglit.69938#0290

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GIACOMO FRANCESCO CIPPER, GENANNT
TODES CHINI Von BENNO GEIGER
Mit sechs Abbildungen auf drei Tafeln
V Ä *n Bergamo oder in Brescia einmal eingehender mit der Lokalkunst
VV jener Städte beschäftigt hat, ist sicherlich — da man sich dem nicht zu ent-
ziehen wüßte — mitunter auch auf solche Bilder gestoßen, die, neben anderen
Erzeugnissen des Ortes, der jeweilige Eigentümer als „Todeschini“ vorzustellen
pflegt. Lebensgroße Genrebilder, äußerst flott und farbig aufgetragen. Mitteldinge
zwischen Magnasco und Magiotto. Wer „Todeschini“ war, wird aber nicht gesagt,
noch steht es irgendwo geschrieben. Die rein lokale Überlieferung des Namens,
die sich an jene Bilder heftet, ist deswegen nicht kontrollierbarer, weil sich die
Bilder selbst zu einer auffälligen Gruppe eng zusammenschließen lassen und weil
in den genannten Städten, wo sie häufig sind, mit der Bezeichnung „Todeschini“
sozusagen etwas Selbstverständliches behauptet wird.
Nun gibt es andrerseits einen gewissen Giacomo Francesco Cipper, tedesco, von
dem in Hampton Court vier Bilder existieren, zu denen sich vier weitere gesellen,
die seinerzeit in englischem Privatbesitz verzeichnet worden sind; und zwar bereits
im Jahre 1859, Gazette des Beaux Arts, I, S. 182. An jener Stelle steht: „On nous
ecrit de Londres: Nous avons vu recemment dans la galerie de Μ. Thomas Walesby,
Waterloo-Place, quatre tableaux curieux et dignes d’etre remarques tant ä cause de
leur merkte, que du mystere qui regne sur l’histoire de leur auteur. Jamais nous
n’avions entendu parier de Giacomo Francesco Cipper, tedesco, et nous n’avons
encore rencontre personne qui püt nous donner quelques renseignements sur ce
peintre, dont le nom ne se trouve dans aucun des auteurs que nous avons consultes.
Neanmoins, ce nom est inscrit en grands caracteres sur les quatre tableaux dont
nous parlons et qui representent: i° Un Concert de famille, consistant en un
groupe de huit figures, admirablement compose et plein de vie; 2° Un Marche aux
legumes, avec une femme portant des cerises; 30 Une groupe de Bohemiennes
et deux jeunes nobles qui se font dire la bonne aventure; 40 Des Paysans Italiens
ä leur repas et un homme jouant de la vielle. Ces tableaux sont peints, dans
une large et vigoureuse maniere qui rappelle l’ecole espagnole ou napolitaine; ils
ont environ cinq pieds carres. Quant ä leur histoire, tout ce qu’on en sait, c’est
que, pendant des annees, ils resterent dans le State-dressing-room de Stowe, et il
est certain qu’ils furent achetes par lord Cobham, il y a plus d’un siede, lors de
ses campagnes en Flandre. Il nous semble impossible que l’artiste qui a produit
ces ouvrages n’en ait pas laisse en d’autres pays, et peut-etre l’attention que nous
avons voulu attirer sur son nom, nous vaudra-t-elle quelques renseignements sur un
artiste d’autant plus curieux ä connaitre pour les Anglais, qu’il y a quatre autres
morceaux de sa main dans la Collection de la reine Victoria au Palais de Hampton-
Court, sans que jamais on en ait parle, que nous sachions du moins, dans aucun
livre.“
Ob die vier Bilder des Μ. Thomas Walesby sich noch in London befinden, ist
mir unbekannt, von denen in Hampton Court ist ersteres bei Law, The Royal gallery
of Hampton Court, 1881, Neue Auflage 1898, S. 176 unter No. 473 folgendermaßen
beschrieben: „A Painter in his Studio. He is at his easel, painting an old woman
with a crutch; he turns round and faces the spectator. Behind him is an old woman
grinding colours; a girl looks round the corner of the easel, and two boys are

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