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https://doi.org/10.11588/diglit.28156#0419
DES PIERRES GRAVÉES.
24J
B A C C H U S.
A i/excEption de la corne recourbée dont on arme queî~
quefois le front de Bacchus , tous les Attributs par lesquels oit
peut désigner ce Dieu, lorsqu’on n’offre que sa tête, se trouvent
réunis sur la pierre précédente ; mais indépendamment de ces
Attributs il en est encore plusieurs qui lui conviennent égale-
ment 6c auxquels on ne peut pas ne pas le reçonnoître. Ainsi ,
quoique sur notre Cornaline Bacchus ssait nî couronne de lierre,
ni Diadème, ni même une longue chevelure 5 ce Dieu est suffi-
samment désigné par le Thyrse , le Canthare & îa Panthère.
C’est avec ces Attributs qu’il parôît dans quelques peintures
d’Herculanum, (i) ainsi que sur plusieurs médailles frappées dans
des villes de Grèce. (2)
Personne n’a encore expliqué d’une manière satisfaisante la raî-
son pour laquelle on a mis un Thyrse dans la main de Bacchus.
Macrobe après avoir cherché des points de ressemblance entre
Mars ôc Bacchus, après avoir observé que ce dernier eut une
des épithètes les plus caraèiéristiques de Mars, ( 3 ) celle d’ hvd\ioç,
nous dit que Bacchus étoit représenté à Lacédémone ayant une
lance êc non un Thyrse à la main; mais, continue le même Au-
teur , le Thyrse est-il autre chose qu’une lance dont le bout est
caché sous le lierre qui l’entoure l Une figure de Bacchus armé.
(1) Le Pittur. Tom.II. Tavol. xm. & xvin. & Tom. III. Tavol. xxxvii.
(2) Pell. Rec. de Med. dePeupl. & de Vill. Tom. II. pl. lx. n9. 8. lxi. n°. 12. lxv.
3ip. 14. lxvii. n9. 45.
Ibid. Tom. III. Suppl. pl. cxxix. n9. ij1 2 3.
Et Mel. de Med. Tom. I. pl. xxn. n9. 4. & I3t
Et Mel. de Med. Tom. II. pl. xxx. n°. p.
(3) Plerique Liberum cum Marte conjungunt, unum Deum esse monstrantes : undè
JBacchus gwrtÂios cognominatur 5 quod est inter propria Martis nomina.
Saturn. Lib. I. cap. XIX.
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B A C C H U S.
A i/excEption de la corne recourbée dont on arme queî~
quefois le front de Bacchus , tous les Attributs par lesquels oit
peut désigner ce Dieu, lorsqu’on n’offre que sa tête, se trouvent
réunis sur la pierre précédente ; mais indépendamment de ces
Attributs il en est encore plusieurs qui lui conviennent égale-
ment 6c auxquels on ne peut pas ne pas le reçonnoître. Ainsi ,
quoique sur notre Cornaline Bacchus ssait nî couronne de lierre,
ni Diadème, ni même une longue chevelure 5 ce Dieu est suffi-
samment désigné par le Thyrse , le Canthare & îa Panthère.
C’est avec ces Attributs qu’il parôît dans quelques peintures
d’Herculanum, (i) ainsi que sur plusieurs médailles frappées dans
des villes de Grèce. (2)
Personne n’a encore expliqué d’une manière satisfaisante la raî-
son pour laquelle on a mis un Thyrse dans la main de Bacchus.
Macrobe après avoir cherché des points de ressemblance entre
Mars ôc Bacchus, après avoir observé que ce dernier eut une
des épithètes les plus caraèiéristiques de Mars, ( 3 ) celle d’ hvd\ioç,
nous dit que Bacchus étoit représenté à Lacédémone ayant une
lance êc non un Thyrse à la main; mais, continue le même Au-
teur , le Thyrse est-il autre chose qu’une lance dont le bout est
caché sous le lierre qui l’entoure l Une figure de Bacchus armé.
(1) Le Pittur. Tom.II. Tavol. xm. & xvin. & Tom. III. Tavol. xxxvii.
(2) Pell. Rec. de Med. dePeupl. & de Vill. Tom. II. pl. lx. n9. 8. lxi. n°. 12. lxv.
3ip. 14. lxvii. n9. 45.
Ibid. Tom. III. Suppl. pl. cxxix. n9. ij1 2 3.
Et Mel. de Med. Tom. I. pl. xxn. n9. 4. & I3t
Et Mel. de Med. Tom. II. pl. xxx. n°. p.
(3) Plerique Liberum cum Marte conjungunt, unum Deum esse monstrantes : undè
JBacchus gwrtÂios cognominatur 5 quod est inter propria Martis nomina.
Saturn. Lib. I. cap. XIX.