Vallée, Louis Léger: Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) (Paris, 1821)

ÎO

LIVRE I. OMBRES.

CHAPITRE IL

Cas des rayons lumineux parallèles,

19. T 1rs rayons lumineux émanés d'un corps situé à l'infini étant tous
parallèles, il suffira pour faire connaître le système de ces raj ons,
et pour que ce sysètme soit distinct de tout autre qui aurait aussi
ses rayons parallèles entre eux, de donner la direction de ces
rayons , ou , ce qui revient au même , la ligne droite que détermine
l'un d'eux.

Nous donnerons à cette droite le nom de rayon de lumière ou
de rayon lumineuxet c'est à elle que nous rapporterons toutes
les opérations que nous aurons à indiquer ou à faire.

.20. Cela posé, concevons un corps opaque dans l'espace et pro-
posons-nous de construire les contours de ses ombres, c'est-à-dire
ses lignes de séparation d'ombre et de lumière, et ses lignes
d'ombres portées (10).

Pour cela nous concevrons qu'un rayon lumineux, ou, ce qui est
la même chose, une parallèle au rayon de lumière donné, se meuve
sur les diverses parties saillantes du corps opaque, de manière aies
toucher constamment. Dans ce mouvement cette droite décrira une
surface cylindrique composée d'autant de nappes [772] que le solide
présentera de saillies différentes, et il est clair :

i°. Que toutes les lignes de contact de cette surface et du corps
opaque, comprendront les lignes de séparation d'ombre et de lumière
de ce corps ( 16. ier. et 4e- principes ).

2.0 Que les intersections de la même surface et de la surface du
corps opaque, comprendront les lignes d'ombres portées (5e principe).

3 \ Que les seules parties des lignes de contact et des lignes d'inter-
section dont il s'agit, qui n'appartiendront pas aux contours des om-