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Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0420

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402 NOTES.
Pl. 55. H resterait à expliquer pourquoi l'écartement des deux lignes A'D, A;'D, est plus
jïïg. i. grand que l'élargissement de la droite AB vue à l'œil nu (22, notes) : nous nôus
contenterons de dire que cela tient à ce que la diffraction agrandit l'angle de diver-
gence des rayons qui émanent de chaque point rayonnant,

Nous ferons observer aussi, que l'optomètre est un instrument propre à faire con-
naître si l'œil d'une personne agit ou non , comme si toutes les surfaces suivant
lesquelles se font les variations de densité de ses humeursétaient des surfaces de
révolution autour de l'axe optique.

On verra plus loin quels soins il faut prendre pour obtenir avec l'optomètre des
résultats comparables (42? notes).

NOTE VIL

Sur VOptochromomètre*

38. L'Optomètre nous indiquant d'une manière assez exacte la distance du point
rayonnant auquel correspond le foyer antérieur situé exactement sur la rétine, nou»
avons pensé que cet instrument pouvait servir à juger si les rayons diversement co-
lorés avaient le même foyer. Pour cela, nous avons tracé des lignes coloriées, et nous
• avons cherché pour ces lignes le point de la vision distincte ; mais nous trouvions des

résultats très irréguliers , à cause des grosseurs et des intensités diverses des lignes que
nous observions.

^ 3ç. Nous avons imaginé de substituer aux lignes droites coloriées , des bandes d«

papier de couleur que nous opposions par un bord bien droit à une feuille de
papier blanc. La bande étant rouge nous appercevions au travers des fentes de l'op-
Fig. 12. tomètre , une teinte blanche A^DBN, une teinte rouge A'DBM, et entre les deuy ,
une teinte de couleur intermédiaire A'DA'', dont l'extrémité D correspondait au
point de la vision distincte. Et comme le bord du papier était une ligne d'une largeur
véritablement nulle , le point D était très nettement marqué.

Fig. 8. Sur une planche (mr} în'r1) , nous avons collé par leurs extrémités , des bandes de
toutes les couleurs du spectre, et dans une coulisse mn, nous avons placé la pinule mo-
bile (p, p'p,!) , percée de deux fentes comme celles de l'optomét/e. Cette piaule par
sa mobilité, permettait qu'on la fk glisser aisément vis-à-vis de chaque bord coloré
et quand nous voulions observer, nous passions une feuille de papier blanc successi-
vement sous chaque bande 5 nous marquions sur cette feuille le point où la vision était
distincte : et comme ;:ous avions soin de placer toujours la feuille de papier blanc, de
manière qu'un de ses côtés bien droit coïncidât avec la ligne xy , tracée parallèlement à
mn à un décimètre de distance ; les points obtenus se trouvaient de suite rapportés à
la ligne xy. Par ces moyens nOuS avons trouvé facilement que la distance de la vision
distincte n'était pas là même pour les différentes coulexîrs essayées.

»
 
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