Vallée, Louis Léger: Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) (Paris, 1821)

0

56 LIVRE. I. OMBRES.

Pl. 11. surtout lorsqu'il ne faudra déterminer que des ombres portées sur
Fjs' [•* un plan MNP, parce qu'alors on n'aura pas besoin de la pro-
jection B'C de ce rayon.

CHAPITRE IV.

Cas des rayons émanés d'un point.

107. Si tous les rayons lumineux émanent d'un point, c'est-à-dire,
si le corps éclairant se réduit à ce point, il faudra imaginer pour
avoir les contours des ombres ? qu'une droite menée par le point
éclairant se meuve sur toutes les parties saillantes du corps opaque ;
dans son mouvement la droite mobile décrira une surface conique,
composée d'autant de nappes que le solide présentera de saillies
différentes, et il est clair :

i.° Que toutes les lignes de contact de cette surface et du corps
opaque, comprendront les lignes de séparation d'ombre et de lu-
mière de ce corps (16. ier. et 4e- principes).

2.0 Que les intersections de la même surface et de la surface
du corps opaque, comprendront ses lignes d'ombres portées ( 16. 5e.
principe ).

3.° Que les seules parties des lignes de contact et des lignes
d'intersection dont il s'agit, qui n'appartiendront pas aux contours
des ombres demandées,, seront celles que donneraient des rayons
lumineux, qui avant d'arriver à ces lignes, auraient déjà traversé
le corps opaque (16. 6.e principe).

108. D'après cela pour résoudre le problème proposé, on mènera
par le point lumineux, une suite de plans quelconques, assujettis
seulement à couper le corps opaque ; on déterminera leur inter-
section avec ce corps ; on mènera par le point lumineux des tan-
gentes à chaque intersection auxiliaire ; on déterminera les points

*