Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0483

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
NOTES. 391

Cette explication rend si bien compte du renversement de l'image, qu'il n'y a
jamais eu, je crois, d'hésitation pour l'admettre : elle est toutefois bien loin de
comprendre tout ce qui doit constituer la théorie de la vision ; mais elle en est l'idée
fondamentale.

11. Tous les savans s'accordent encore sur un point : ils supposent que la lumière se
meut en liene droite dans l'humeur vitrée , ce qui réduit le mécanisme de la vue
absolument à un système de verres courbes appliqués les uns sur les autres. Cette
hypothèse nous parait complètement détruite dans les notes suivantes ; nous allons
examiner ici jusqu'à quel point elle permet de résoudre toutes les difficultés qu'elle
fait naître.

12. Nous remarquerons d'abord que les rayons qui traversent un système de verres
lenticulaires , donnent une aberration de courbure (568) qui doit rendre les loyers
diffus : l'image formée sur le fond de l'œil devrait donc être confuse.

Pour justifier la théorie admise, on a dit que l'iris en se dilatant, arrêtait les rayors
trop écartés de l'axe optique , lesquels effectivement sont les plus propres à donner
une forte aberration de courbure. Nous objecterons que l'aberration, pour être di-
minuée, ne serait pas anéantie. D'un autre côté, les animaux qui ont la pupille
allongée, et dont quelques-uns, comme les chats, ont la vue très bonne, auraient
donc une organisation d'yeux toute particulière (*). De plus, si l'iris se dilatait pour
arrêter la lumière divagante, il faudrait qu'il fût toujours le plus dilaté possible :
or bien loin de là, il se contracte au contraire dans les lieux peu éclairés où la
vision es " "-«-^ Ti t—j„„„ justement dans les cas où il serait

nécessair =- ^^y^^ le plus admirable de nos organes ,

ne doit — *~ nt. Enfin , on sait que lorsque la

lumière =_ ^^[j^^ faiblement, sans cesser de les voir

avec leu: E ^ is que l'élargissement de la prunelle

n'est pas

ue si i

pour un =— j£
coïncide

Il est ~

— 00

— N

(*) « :

« faculté
î> pupille
«TEuler s

o

o

c

o

O
>

0

c

—— o

E (5 o

o3

— te. c

=_£? -r (5

— _J >

I- O 0

F O

L ° s

Ë~E

— o

ùère, comment l'aberration de cour-
inposé de couches concentriques de
du centre $ ces couches doivent donc
•onnes du cristallin , et l'on conçoit
ité dans des rapports convenables ,
les foyers de toutes les couronnes

ant changeait , l'aberration de cour-

rs expéditions clans les ténèbres, ont la
■mmes*, et les hiboux ont toujours leurs
n médiocre degré de clarté », Lettre 42-*

a
 
Annotationen