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Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0425

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■NOTES. ' 4d7

ne sera distincte que pour cette disposition : c'est-à-dire que la loupe donnée
(laquelle grossira l'objet , et sous se rapport le fera mieux Voir) restreindra d'ailleurs
^l'intervalle où la vision se faisait passablement.

Nous pensons qu'il en est de même pour tous les instrumens qui perfection-
nent la vision.

On remarquera en passant, que les angles de convergence anc , brd, qui donnent Pl. 55.,

le résultat de la vision distincte , ne seront pas tels que le point m soit ni un F'g» 6.

foyer antérieur , ni l'intersection de la rétine avec une ligne focale ; car il faudrait

pour cela que les clioses se passassent avec le secours de la loupe , comme élites
se passent sans cette loupe , ce qui est impossible.

50. Il résulte de là , que si l'on regarde la ligne droite AB par les fentes d'un Tig. 1;
optomètre en armant l'œil d'une lentille , les droites vues devront se croiser seus

un angle très sensible : c'est effectivement ce qui arrive.

NOTE X.

Sur le jugement que nous portons de la position d'un point par la divergence des

rayons qu'il nous envoie.

51. Tous les physiciens supposent qiie nous jugeons de la distance d'un point rayonnant,
par le degré de divergence de la lumière qu'il nous envoie 5 cependant aucun que
je saclie n'a essayé d'expliquer comment l'organe de l'œil est disposé pour cela.
Il est vrai que la théorie de la vision admise jnsqu'à présent , ne se prêtait point
à la recherche de l'explication qu'il fallait trouver.

On aurait pu supposer pourtant , que nous jugions de cette divergence par le
diamètre que donne à la prunelle le plus ou moins de contraction de l'iris, ainsi
que nous prétendons que cela arrive aux borgnes (585) : mais il faut remarquer crue
nous jugeons encore des distances des objets, en les regardant par un petit trou < ir-
culaire perré dans une carte. Et quoiqu'il résulte de là quelques illusions nui s'ex-
pliquent facilement, toujours est-il vrai que notre jugement sur la distance du poir.t
rayonnant, n'a dans ce cas rien d'embarrassant. Or l'iris ne touche pas alors le pinceau
qui entre dans l'œil : donc il y a quelque chose dans le globe oculaire qui rend l'iris
-.superflu pour cette opération.

52. Notre théorie explique tres bien par le moyen des fovers antérieurs , com-
ment l'œil peut faire sentir la divergence (582).

Maintenant la faculté de la memnrane hyaloïde de sentir les foyers antérieurs , est-elle
ce qui se perfectionne chez les borgnes, ou, est-ce l'iris tttfl acquiert la faculté de foira
juger de la divergence? Pour répondre à ces questions il faut laisser qnelcpie toi»s
carrière à l'observation. Nous avons toutefois indiqué les deux moveiïS; parce qu'il
est dans les choses très possibles qu'ils servent l'un et l'autre.

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