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Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0422

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4q4 notes.

pl. 55. 43* J'a^ mes observations avec une pinule (p, p*pff) dont les fentes avaient
Fig- 8. un tiers de millimètre de largeur , un millimètre d'écartement , et trois millimètres
de hauteur. Ces fentes étaient à un centimètre au-dessus du plan mfrr des bandes
colorées ; le plan de la pinule était perpendiculaire aux bords en ligne droite des ban-
des 5 à chaque opération la ligne regardée passait au milieu des deux fentes ; l'obser-
vateur plaçait son œil sur la pinule, ou au moins tout le plus près possible de cette
pinule 5 le plan médian de sa tête n'était penché ni à droite ni à gauche ; il di-
rigeait soigneusement l'axe optique sur le point de la vision distincte , et pour
qu'il ne perdit pas la position qu'il avait adoptée , une autre personne marquait
les distances ; enfin , le plan (mr, m'r1) était toujours incliné de manière à se
trouver bien éclairé , et la coulisse mn était à une hauteur convenable ? pour qu'on
observât, étant assis ', sans éprouver aucune difficulté.

J'insiste sur ces détails, parce qu'ils sont essentiels pour avoir des résultats parmi
lesquels il n'y ait que très peu d'anomalies. On n'en rencontre que trois dans les
56 expériences du tableau précédent , et je m'étais imposé l'obligation de n'en re-
commencer aucune.

Avec un instrument bien exécuté en cuivre , j'aurais eu des résultats sans doute
«ncore plus satisfaisans 5 mais tels qu'ils sont , ils me paraissent prouver un fait
de la plus grande importance dans la théorie de la vision.

Il résulte de ce fait que les presbytes auraient un tant soit peu d'avantage à.
lire au moyen de caractères violets , et les myopes au moyen de caractères rouges»

^U'V- note vm. :

JDe la grandeur et de l'éclat de l'image peinte sur la rétine selon les distances

de l'objet.

43. La théorie de la vision admise jusqu'à présent, faisant croire que les rayons qui pas-
sent par le centre du cristallin, se croisaient à peu près en ligne droite à l'endroit de
ce centre , on a pensé qu'un même objet avait sur la rétine des images dont le$
grandeurs diamétrales étaient proportionnelles aux distances de cet objet, ou ce qui.
revient au même , que les surfaces de ces images étaient entre elles comme les
quarrés des distances. M. Magendie a tâché de vérifier ce fait (*), et les expé-
riences qu'il a faites lui ont paru le confirmer.

En admettant ce résultat , on verra que l'image est tracée sur le fond de l'œil
comme si tous ses points étaient donnés par des rayons visuels non infléchis , se
coupant au même point. C'est-à-dire que dans la supposition faite , cette image
sera une vraie perspective 5 d'où il sera facile de conclure qu'en supposant la pru-
nelle d'une grandeur constante , et en faisant abstraction de l'opacité de l'air , deux
plans pareils différemment éloignés , auront sur la rétine le même éclat (749)-

(*) Précis de Physiologie , tome i , page 61.
 
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