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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0132
LIVRE H. PERSPECTIVE LINÉAIRE.
chapitre iii.
Méthode des points de concours.
2,17. CjE que nous venons de voir jusqu'ici constitue une mé-
thode complète d'obtenir les résultats de la Perspective linéaire :
celle méthode , comme nous le verrons par la suite , s'applique
à tous les cas possibles j elle découle de la définition même d'une
perspective ; elle est simple , facile à se mettre dans la mémoire,
et la seule qui soit appi.cable au cas des tableauK courbes.
Mais elle n'est pas sans inconvéniens : elle exige , quand îe
point de vue est éloigné, des constructions très étendues 5 elle
donne une ligne droite par le moyen de points qui se construi-
sent un à un, ce qui rend les petites erreurs inséparables de cha-
que opération, souvent très préjudiciables à l'effet du résultat (3^o);
enfin on ne peut s'en servir facilement , qu'en construisant préa-
lablement des projections de l'objet, sur lesquelles le tableau soit
représenté d'une manière extrêmement simple.
Ce dernier inconvénient est surtout très grave, et c'est ce qu'on
va voir fort aisément. Supposons qu'on veuille avoir la perspec-
Pi. ic. tive de l'escalier représenté pl. 10 , pour un point de vue placé
dans la direction EF , en avant de l'objet : il est clair qu'on
prendra pour tableau un plan vertical parallèle à BC. Or , pour
que les constructions soient faciles , il faudra que le tableau soit
représenté sur les deux plans de projection , comme aux planches
18 , 19, 2,0 et 21 , par une seule et même droite perpendiculaire
à la ligne de terre ; d'où l'on voit que cette ligne devant être
perpendiculaire à EC, il faudra construire une projection verti-
cale de l'objet sur un plan tel que AB.
2,18. Pour éviter ces inconvéniens , on emploie dans le cas
des tableaux pians une autre méthode, par laquelle on construit
chapitre iii.
Méthode des points de concours.
2,17. CjE que nous venons de voir jusqu'ici constitue une mé-
thode complète d'obtenir les résultats de la Perspective linéaire :
celle méthode , comme nous le verrons par la suite , s'applique
à tous les cas possibles j elle découle de la définition même d'une
perspective ; elle est simple , facile à se mettre dans la mémoire,
et la seule qui soit appi.cable au cas des tableauK courbes.
Mais elle n'est pas sans inconvéniens : elle exige , quand îe
point de vue est éloigné, des constructions très étendues 5 elle
donne une ligne droite par le moyen de points qui se construi-
sent un à un, ce qui rend les petites erreurs inséparables de cha-
que opération, souvent très préjudiciables à l'effet du résultat (3^o);
enfin on ne peut s'en servir facilement , qu'en construisant préa-
lablement des projections de l'objet, sur lesquelles le tableau soit
représenté d'une manière extrêmement simple.
Ce dernier inconvénient est surtout très grave, et c'est ce qu'on
va voir fort aisément. Supposons qu'on veuille avoir la perspec-
Pi. ic. tive de l'escalier représenté pl. 10 , pour un point de vue placé
dans la direction EF , en avant de l'objet : il est clair qu'on
prendra pour tableau un plan vertical parallèle à BC. Or , pour
que les constructions soient faciles , il faudra que le tableau soit
représenté sur les deux plans de projection , comme aux planches
18 , 19, 2,0 et 21 , par une seule et même droite perpendiculaire
à la ligne de terre ; d'où l'on voit que cette ligne devant être
perpendiculaire à EC, il faudra construire une projection verti-
cale de l'objet sur un plan tel que AB.
2,18. Pour éviter ces inconvéniens , on emploie dans le cas
des tableaux pians une autre méthode, par laquelle on construit