Vallée, Louis Léger: Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) (Paris, 1821)

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CE AV. m. MÉTHODE DES POINTS DE CONCOURS. n5
immédiatement la perspective cherchée sur les dimensions qu'on
désire, sans avoir besoin d'un système de projection où l'objet,
le point de vue et le tableau soient représentés.

Démontrons d'abord directement cette vérité, à laquelle nous som-
mes arrivés fortuitement ch. 2., et nous établirons ensuite les princi-
pes qui servent de base à la méthode des points de concours.

Cette méthode est principalement fondée sur cette propriété ;
que les perspectives de plusieurs lignes parallèles concourent tou-
jours en un même point (215).

219. Concevons dans l'espace un système de droites parallèles
AB, AT»', A"B", etc., et imaginons qu'on ait mené par le point pi. 23.
de vue V , une droite YM parallèle à ces droites. Leurs pers- F,°- l*
pectives seront sur le tableau XYZ , les traces d'une suite de
plans menés par le point de vue et par chacune d'elles 5 or
tous ces plans contiendront la parallèle YM-, menée par le point
de vue : donc toutes leurs traces MBC, MB'C , MB"C", sur le
plan du tableau , contiendront le point M où cette parallèle
percera le plan XYZ. Donc enfin toutes les perspectives EC ,
B'C, B''C", etc. j, dont il s'agit , concourront vers ce point.

Ainsi, en général, les perspectives des lignes droites parallèles
concourent, et de plus le point vers lequel elles concourent, est
celui oh la parallèle à ces droites menée parle point de vue, perce
le plan du tableau.

2/10. Pour montrer le parti qu'on peut tirer de cette propriété,
soit (M/Nr, A' V?/) un tableau dont M'N' soit la véritable gran- Kg. a;
deur ; soit (P , Y) le point de vue, et soit AM un plan perpen-
diculaire au tableau , plan dans lequel nous supposerons que se
trouvent des points et des lignes à mettre en perspective.

Nous mènerons par le point de vue (P , Y), un plan YN per-
pendiculaire au tableau , et nous rabattrons les deux plans YN,
AM , sur (M'N', A'V) , en les faisant tourner autour des char-
nières (////', N) , {mmf, M), de manière que le premier s'abatte en
ON', NV;) , et le second en (M'///.', MA'). Quant au point de
yue (P , Y), son rabattement sera évidemment en (?', Y').

Cela posé , supposons qu'on veuille mettre en perspective un
point (a , E) du plan MA. On remarquera d'abord que lorsque