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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0423
NOTES, 4o5
44. H est l)on de remarque!^ que suivant l'ancienne théorie , les pinceaux se croise- Pl. |f,
raient au centre o du cristallin, tandis que dans la nouvelle, les courbures koa sont Fig. 2.
telles, que l'image est peinte comme si ces pinceaux se croisaient en lignes droites
plus près de arb, et même , pour l'œil organisé le plus convenablement possible ,
comme s'ils se croisaient au centre c du mouvement du globe oculaire ( 26 , note» ).
Il est facile de voir au moyen d'yeux albinos , si l'arc ab occupé par chaque image,
est sur la sphère que forme l'œil, la mesure de l'angle apparent AcB de l'objet, on
s'il est la mesure d'un angle fort différent , ce qui fera connaître le point fictif où se
coupent les rayons visuels. Si ces rayons se coupent en o la théorie ancienne sera jus-
tifiée , et s'ils se coupent plus loin vers le fond de l'œil , ce sera favorable à nos
idées, surtout si le point d'intersection se trouve ramené jusqu'en c.
Le tems nous a manqué pour faire les observations importantes que nous venons
d'indiquer.
NOTE IX.
Sur les vues défectueuses et sur la vision au moyen des verres convexes et
concaves. ■ ^
45. On sait qu'en général les vieillards deviennent presbytes, et que la vue des myopes
se perfectionne souvent à mesure qu'ils vieillissent. De plus on sait que le cristallin
s'applatit à mesure qu'on avance en âge. La coïncidence de ces faits, montre que dans
la vieillesse, la presbyopie résulte de l'applatissement du cristallin, et qu'on doit
rendre bien distincts les objets situés à la bonne portée des mains, en armant les
yeux presbytes de lunettes à verres convenablement convexes : c'est ce que conlîrme
l'expérience. De même la myopie résultant ordinairement de ce qu'on a des cristallins
trop convexes, on rétablit la bonne portée de la vue des myopes avec des verres con-
caves.
La presbyopie et la myopie peuvent résulter aussi de ce que la cornée serait irop
plate ou trop convexe, ou de ce que la dégradation de densité de l'humeur vitrée ne
se ferait pas depuis la rétine jusqu'au cristallin avec une rapidité convenable. Dans
ces cas comme dans celui où c'est le cristallin qui est imparfait , les verres convexes
et concaves rétablissent la vue pour la portée la plus avantageuse.
. 46- Mais ces verres remédient-ils complètement au mal? C'e^t-à-dire les presbytes
et les myopes voient-ils aussi--bien avec des lunettes du numéro qui leur convient,
que s'ils avaient des yeux parfaitement organisés ? L'observation prouve que non.
Elle montre que les lunettes, les télescopes et les mycroseopes, n'améliorent la vi-
sion que pour une certaine distance , et que d'ailleurs ces insirumens restreignent l'é-
tendue où elle s'opère passablement.
Pour expliquer ce résultat remarquable , il faut entrer plus qu'on ne la fait
jusqu'ici, dans-les effets détaillés que doit produire l'organisation de l'œil et particu-
lièrement la structure du cristallin.
47. Au lieu d'avoir la forme ABCD d'une lentille composée de deux segmens Fig. 1.
sphériques, ce corps est engendré par une figure Q/P* , terminée par deux lignes Fig. a.
44. H est l)on de remarque!^ que suivant l'ancienne théorie , les pinceaux se croise- Pl. |f,
raient au centre o du cristallin, tandis que dans la nouvelle, les courbures koa sont Fig. 2.
telles, que l'image est peinte comme si ces pinceaux se croisaient en lignes droites
plus près de arb, et même , pour l'œil organisé le plus convenablement possible ,
comme s'ils se croisaient au centre c du mouvement du globe oculaire ( 26 , note» ).
Il est facile de voir au moyen d'yeux albinos , si l'arc ab occupé par chaque image,
est sur la sphère que forme l'œil, la mesure de l'angle apparent AcB de l'objet, on
s'il est la mesure d'un angle fort différent , ce qui fera connaître le point fictif où se
coupent les rayons visuels. Si ces rayons se coupent en o la théorie ancienne sera jus-
tifiée , et s'ils se coupent plus loin vers le fond de l'œil , ce sera favorable à nos
idées, surtout si le point d'intersection se trouve ramené jusqu'en c.
Le tems nous a manqué pour faire les observations importantes que nous venons
d'indiquer.
NOTE IX.
Sur les vues défectueuses et sur la vision au moyen des verres convexes et
concaves. ■ ^
45. On sait qu'en général les vieillards deviennent presbytes, et que la vue des myopes
se perfectionne souvent à mesure qu'ils vieillissent. De plus on sait que le cristallin
s'applatit à mesure qu'on avance en âge. La coïncidence de ces faits, montre que dans
la vieillesse, la presbyopie résulte de l'applatissement du cristallin, et qu'on doit
rendre bien distincts les objets situés à la bonne portée des mains, en armant les
yeux presbytes de lunettes à verres convenablement convexes : c'est ce que conlîrme
l'expérience. De même la myopie résultant ordinairement de ce qu'on a des cristallins
trop convexes, on rétablit la bonne portée de la vue des myopes avec des verres con-
caves.
La presbyopie et la myopie peuvent résulter aussi de ce que la cornée serait irop
plate ou trop convexe, ou de ce que la dégradation de densité de l'humeur vitrée ne
se ferait pas depuis la rétine jusqu'au cristallin avec une rapidité convenable. Dans
ces cas comme dans celui où c'est le cristallin qui est imparfait , les verres convexes
et concaves rétablissent la vue pour la portée la plus avantageuse.
. 46- Mais ces verres remédient-ils complètement au mal? C'e^t-à-dire les presbytes
et les myopes voient-ils aussi--bien avec des lunettes du numéro qui leur convient,
que s'ils avaient des yeux parfaitement organisés ? L'observation prouve que non.
Elle montre que les lunettes, les télescopes et les mycroseopes, n'améliorent la vi-
sion que pour une certaine distance , et que d'ailleurs ces insirumens restreignent l'é-
tendue où elle s'opère passablement.
Pour expliquer ce résultat remarquable , il faut entrer plus qu'on ne la fait
jusqu'ici, dans-les effets détaillés que doit produire l'organisation de l'œil et particu-
lièrement la structure du cristallin.
47. Au lieu d'avoir la forme ABCD d'une lentille composée de deux segmens Fig. 1.
sphériques, ce corps est engendré par une figure Q/P* , terminée par deux lignes Fig. a.